• Einstein dans la tragédie du XXe siècle
    Antisémitisme, Shoah, sionisme

    Simon Veille

    Éditions Imago, février 2013
    416 pages

    isbn : 978-2-84952-202-8
    prix : 24 €

     

    Einstein : président d’Israël en 1952 ? La proposition de Ben Gourion fut bien réelle mais aussitôt poliment refusée par le grand homme… Pourtant, la tête dans les étoiles, le physicien de génie n’en fut pas moins un témoin et un acteur important des événements tragiques de son siècle.
    Juif allemand né en 1879, renonçant à sa nationalité dès 1896, il fuit, avec un étonnant pressentiment, la société bismarckienne qu’il juge répressive et militariste. Peu concerné par le judaïsme, et, sans la moindre complaisance identitaire, il réprouve avec force tous les nationalismes. Mais dès l’arrivée d’Hitler au pouvoir, il dénonce auprès de Roosevelt le massacre programmé par les nazis et, avec une énergie farouche, tente de protéger les « membres sa tribu », selon son expression. Face à la violence des persécutions, sous la pression de l’urgence, cet internationaliste convaincu se rapprochera peu à peu du sionisme. Cependant, au plus fort de la tourmente de l’après-guerre, jamais il n’oubliera le droit des Arabes ni n’occultera le caractère dramatique de la fondation de l’État d’Israël. S’appuyant sur de nombreux documents inédits, notamment sur les archives Einstein de
    Jérusalem, Simon Veille éclaire d’un jour nouveau la personnalité du célèbre savant : homme d’influence accueilli par des foules enthousiastes, il n’a jamais recherché le pouvoir. Ce désintéressement peu commun, mais surtout la justesse étonnante de ses intuitions politiques et la dimension éthique de son engagement font de lui, aujourd’hui encore, une référence au sein du chaos, lui conférant aux yeux de tous une véritable aura de prophète.

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  • La grève enseignante
    En quête d'efficacité

    La grève enseignantesous la direction de
    Laurent Frajerman

    Éditions Syllepse • coll. «Comprendre et agir», février 2013
    115x190 mm • 180 pages

    isbn : 978-2-84950-384-3
    prix : 8€

     

    Il s’agit dans ce livre de rendre compte de l’évolution des formes de grève pratiquées par les enseignants. Les scansions de la vie politique constituent les bornes des phases repérées, conformément au lien entre enseignants du secteur public et État. Il s’agit aussi de mesurer l’efficacité de la grève.
    Les enseignants sont réputés pour la récurrence et la force de leurs grèves. En effet, un professeur des écoles fait quatre fois plus grève qu’un salarié du privé. Pourtant, investis d’une mission d’éducation de la jeunesse, ils ont longtemps considéré qu’ils ne devaient pas cesser le travail. Ils doutent encore régulièrement de l’efficacité de cet outil, se déclarent quelquefois prêts à faire d’hypothétiques grèves longues, mais pas la prochaine grève courte. Les syndicalistes enseignants ont construit pas à pas leur rôle de fer de lance du mouvement social, en élaborant des réponses à ces paradoxes. Jamais entièrement satisfaits de la traditionnelle grève de 24 heures, préparée à froid, ils ont recherché des alternatives à cette forme d’action spécifique des fonctionnaires. Quel bilan tirer d’expériences comme la grève du baccalauréat ou la grève administrative ? Pourquoi les uns s’engagent-ils dans des luttes de plus en plus longues et radicales, alors que d’autres se refusent à toute grève ? Historiens, sociologues et militants ont confronté leurs regards sur ces luttes aux multiples facettes, échelonnées entre 1920 et 2010. Un livre précieux pour tous ceux qui sont en quête d’une efficacité renouvelée des mobilisations enseignantes.

    Contributeurs : Nada Chaar (responsable éditoriale) et Gérard Aschieri, Louis Astre, Marianne Baby, Évelyne Berchtold-Rognon,  Bernard Boisseau, Laurent Cadreils, André Dellinger,  Michel Deschamps, Jean-Michel Drevon, Bertrand Geay,  Baptiste Giraud, Bernadette Groison, Robert Hirsch,  Loïc Le Bars, Quentin Lohou, René Mouriaux, Alain Ponvert,  André Robert, Frédérique Rolet, Danielle Tartakowsky,  Yves Verneuil, Monique Vuaillat  

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  •  

    Nanterre, les 18 et 19 avril 2013

    2013Histoire de l'Algérie coloniale
    Longue durée et désenclavement

     


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  •   Mémoire et mémorialisation
    Volume 1 : De l’absence à la représentation

    Mémoire et mémorialisation - Denis Peschanskisous la direction de
    Denis Peschanski

    Comment peut-on penser la mémoire comme objet des sciences sociales sans prendre en compte les dynamiques cérébrales ou cognitives ? Comment peut-on penser la mémoire comme objet des sciences du vivant sans prendre en compte les dynamiques sociales inscrites dans l’histoire ? 

    Cet ouvrage fait au contraire le pari que d’une double confrontation transdisciplinaire et transprofessionnelle naîtra une meilleure connaissance des phénomènes mémoriels. Neuroscientfiques et historiens, philosophes et directeurs de musées, anthropologues et sociologues, neuropsychiatres et juristes sont ainsi convoqués pour la première fois dans un même volume.

    Ces regards croisés portent sur le 11 septembre et sur la Seconde Guerre mondiale, au coeur du programme francoaméricain qui porte ce livre, mais aussi sur l’Amérique latine sous les dictatures, sur l’esclavage et sur la traite. 

    Éditions Hermann     isbn 978 2 7056 8105 0     Prix : 28€
      

    Avec les contributions de : Anne Bourgon, Yves Burnod, Clifford Chanin, Myriam Cottias, Boris Cyrulnik, Katia Dauchot, Georges Fournier, Alice M. Greenwald, Stéphane Grimaldi, Jan T . Gross, Katherine Hite, Marie-Claire Lavabre, Henry Parens, Denis Peschanski, Florence Pizzorni-Itié, Gérard Rabinovitch, Anne Raulin, Mark Schaming, Brigitte Sion et Marita Sturken.


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