-
Mémoire et oubli
Francis Eustache, Jean-Gabriel Ganascia,
Robert Jaffard, Denis Peschanski et Bernard StieglerParis, Éditions Le Pommier, octobre 2014
coll. « L'Observatoire B2V des mémoires, n°1 »
135 x 200 mm • 159 pagesisbn 978-2-7465*0870-5
prix : 15 €Paradoxalement, mémoire et oubli partagent les mêmes objectifs : gérer de façon optimale la montagne de souvenirs qu'engendre la vie quotidienne. Résolument transdisciplinaire, ce livre, première production de l’Observatoire B2V des mémoires, a pour enjeu de fournir des perspectives croisées sur ce duo « mémoire et oubli ». C'est la seule façon de comprendre la complexité et l'importance de la mémoire au plan individuel et collectif, ainsi que ses changements dans une société disposant de moyens de communication amplifiés. Le philosophe, le neurobiologiste et le neuropsychologue étudient le rôle de la mémoire dans la constitution de l'individu, c'est la mémoire intime. L'historien étudie son versant social, qui construit le grand récit unissant la communauté. L’intelligence artificielle permet de mieux comprendre certains fonctionnements de la mémoire à partir de l'expérience de la gestion des ensembles de données.
Francis Eustache est directeur d'études à l'EPHE et dirige, à l'université de Caen, une unité de l'Inserm dédiée à l'étude de la mémoire humaine et de ses maladies. Il est président du conseil scientifique de l'Observatoire B2V des mémoires.
Bernard Stiegler, philosophe, Robert Jaffard, neurobiologiste, Denis Peschanski, historien et Jean-Gabriel Ganascia, spécialiste d'intelligence artificielle, sont tous membres du conseil de cet observatoire.
votre commentaire -
Au théâtre !
La sortie au spectacle, XIXe-XXIe sièclessous la direction de Pascale Goetschel et Jean-Claude Yon
Aller au spectacle, à l’époque contemporaine, est une activité relativement banale et pratiquée dans toutes les parties du monde, selon toutefois des modalités et des enjeux qui varient considérablement dans le temps et l’espace. L’objet des quinze études réunies dans ce volume est d’étudier ce phénomène dans toute sa variété. De la fin du XVIIIe siècle à nos jours, de l’Amérique latine à la Russie en passant par Londres et Paris, Au théâtre ! en présente les différents aspects. Attente dans la queue, trafic de billets, goûts et stratégies sociales, codes et rituels, petits métiers liés à la sortie : tous ces éléments et bien d’autres sont ici analysés pour mieux appréhender cette expérience singulière qu’est la sortie au spectacle.
Paris, Publications de la Sorbonne, décembre 2014
coll. « Histoire contemporaine, n°12 »
160 x 224 mm • 322 p. illustrées prix : 25 €Ont contribué à l'ouvrage : Robert Beck, Manuel Charpy, Delphine Diaz, Florence Fix, Anaïs Fléchet, Susan K. Foley, Flore Garcin-Marrou, René Gaudy, Pascale Goetschel, Julien Esteban Gomez, Pascale Melani, Jeanne Moisand, Sylvain Nicolle, Dominique Pasquier, Michel Rapoport, Solveig Serre, Charles Sowerwine et Jean-Claude Yon
Vidéo : Présentation par les historiens Pascale Goetschel et Jean-Claude Yon de l'ouvrage qu'ils ont dirigé "Au théâtre ! La sortie au spectacle". Le film s'appuie sur de nombreuses images (archives, gravures...) relatives au spectacle et au public. Quelques minutes du film "Les enfants du paradis" apparaissent en citation de certains propos relatifs à cette sortie au théâtre.
Réalisation vidéo : Jeanne Menjoulet. Production : CHS
Table des matières
La sortie au spectacle
par Pascale Goetschel et Jean-Claude YonLe trafic de billets de théâtre à Paris sous la Restauration : l’impossible contrôle (1814-1830) par Sylvain Nicolle
La file d’attente de mélodrame : émotions fortes à l’extérieur du théâtre
par Florence FixDemandez le programme ! La scène londonienne (des années 1880 à 1940)
par Michel Rapoport
PUBLICS, GOÛTS ET STRATÉGIES SOCIALES
Le spectacle de la marchandise. Sorties au théâtre et phénomènes de mode à Paris, Londres et New York dans la seconde moitié du XIXe siècle
par Manuel CharpyLa sortie au spectacle à Rio de Janeiro sous la Première République (1889-1930)
par Anaïs FléchetLes théâtres Politeama et Colon à Buenos Aires : la spatialisation du débat social en Argentine entre 1880 et 1914
par Julian Esteban GomezDE QUELQUES CATÉGORIES DE PUBLICS
« Capitations », galas, gratis...
Les représentations exceptionnelles de l’Opéra de Paris à la fin de l’Ancien Régime
par Solveig SerreLes étrangers au théâtre sous la monarchie de Juillet :
entre observateurs et acteurs de la salle de spectacle
par Delphine DiazMatinée blanche ou soirée verte ?
La spécialisation sexuelle du théâtre à Madrid et à Barcelone (1870-1910)
par Jeanne MoisandSortir au théâtre selon le journal de Franz Caspar Krieger,
maître passementier bavarois, (1821-1872)
par Robert BeckGoûts et habitudes théâtrales d’une « nouvelle couche sociale » :
Léonie Léon et Léon Gambetta au théâtre
par Susan Foley et Charles SowerwineLa sortie à l’opéra. Souvenirs d’un amateur d’art lyrique à Moscou, 1880-1914
par Pascale MelaniDANS LA SALLE
Être ouvreuse dans un théâtre parisien : velours rouge et précarité
par Flore Garcin-MarrouLe « droit de tousser ». Spectateurs de théâtre face à l’ascèse corporelle
par Dominique PasquierDormir au spectacle
par René GaudyEN GUISE DE BREF ÉPILOGUE...
Après : le souvenir du spectacle
par Pascale Goetschel et Jean-Claude YonBon de commande
votre commentaire -
Le sujet communiste
Identités militantes et laboratoires du « moi »sous la direction de
Claude Pennetier et Bernard Pudal
Rennes, Presses universitaires de Rennes, octobre 2014
coll. «Histoire»
155 x 240 mm • 260 p.isbn : 978-2-7535-3481-0
prix : 20 €Les analyses des égo-documents (journaux intimes, correspondances, autobiographies de parti, autocritiques, etc.), des entretiens biographiques, et les archives policières ou judiciaires, désormais accessibles, renouvellent nos perceptions, ossifiées et simplificatrices, des « sujets » communistes. Portant aussi bien sur des pays communistes que sur des partis communistes occidentaux (notamment le PCF), cet ouvrage présente ce nouveau domaine de recherche qui, s’affranchissant des controverses historiographiques traditionnelles, ouvre la voie d’un véritable renouveau de l’histoire des communismes et des communistes.
Publié avec le soutien de l’équipe CSU-CRESPA et de l’université Paris Ouest Nanterre La Défense
votre commentaire -
Les grands ensembles en France.
Genèse d'une politique publique, 1945-1962Gwenaëlle Le Goullon
Paris, Éditions du comité des Travaux historiques
et scientifiques, septembre 2014
coll. « CTHS Histoire », n° 56
359 p. • 1 cahier coul.isbn : 978-2-7355-0825-9
prix : 28€Cet ouvrage retrace la naissance d'une politique publique, née à la Libération, consistant à construire de grands bâtiments de logement collectif, peu à peu désignés sous le vocable de « grands ensembles ». Au moment où l'on détruit et où l'on réhabilite une partie de ces habitations, il était temps d'en écrire l'histoire. Gwenaëlle Le Goullon détricote ainsi pas à pas les légendes noires en confrontant histoire nationale et études de cas locales. L'option des grands ensembles ne s'est en effet pas imposée naturellement et brutalement dans les années 1950 : cette politique a été élaborée selon une méthode de travail empirique et raisonnée et non selon des dogmes architecturaux ou urbanistiques. Il ne s'agit nullement d'entasser des travailleurs immigrés, mais bien d'inventer, avec la généralisation du « bon logement », un des aspects nouveaux de l'État-providence dont la France a besoin pour s'extraire des années noires. Comprendre la genèse de cette politique, au-delà des caricatures, reste sans doute la meilleure façon de ne pas se tromper de diagnostic aujourd'hui.
Maître de conférences en histoire contemporaine à l'université Jean-Moulin-Lyon III, Gwenaëlle Le Goullon est spécialiste de l'histoire sociale et politique du logement et de la construction au xxe siècle
votre commentaire -
Villes et culture sous l'Occupation.
Expériences françaises et perspectives comparéessous la direction de
Fr. Taliano-Des GaretsParis, Armand Colin, 2012
Coll. «Recherches»
240 x 160 mm • 384 p.ISBN : 978-2-200-27592-1
EAN13 : 9782200275921
prix : 30€Cette synthèse de l'histoire de la vie des politiques culturelles urbaines pendant la Seconde Guerre mondiale permet d'identifier les échanges culturels, les flux d'idées d'artistes et de définir la culture comme vecteur de la résistance identitaire et politique face à l'occupant. ©Electre 2014
Villes et culture sous l'Occupation « Toute la France, toute l'Europe est en prison » écrivait Jean Guéhenno dans Journal des années noires. Quelles furent les répercussions d'un tel contexte sur la vie culturelle ? En s'intéressant aux pratiques et aux politiques culturelles urbaines sous l'Occupation en Europe et dans l'empire français, cet ouvrage ouvre des perspectives de comparaison internationale inédites. Il livre, en effet, par une approche de terrain, une connaissance précise et différenciée des situations nationales. Tout en mesurant les degrés d'oppression et de résistance, variables selon les territoires et les moments de la guerre, on découvrira d'Athènes à Varsovie, de Prague à Lyon ou Turin, de Marseille à Dakar, d'Alger à Damas... une même vitalité culturelle et les mêmes subterfuges pour échapper aux contraintes de l'Occupation. Celles-ci ont pour nom censure, répression, propagande et pénuries. L'occupant, ainsi que les régimes de collaboration comme Vichy, s'emploie à créer un ordre nouveau où la culture fournit rêve et divertissement, rassemble et manipule. Mais elle s'avère également vecteur de résistance individuelle et collective, jusque dans les situations les plus extrêmes, notamment dans l'univers des ghettos.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires