• La santé au travail, entre savoirs et pouvoirs (19e-20e siècles)

    sous la direction d’Anne sophie Bruno, Eric Geerkens,
    Nicolas Hatzfeld, Catherine Omnès

    Rennes, PUR, coll. « Pour une histoire du travail », 2011
    165 x 240 mm ; 308 p.

    isbn 978-2-7535-1350-1
    prix : 18 €

    L’importance croissante des questions de santé au travail appelle de multiples mises en perspective historiques. Ce livre questionne celles de la production des savoirs, de l’action des forces sociales et du jeu des institutions à l’égard de la santé des travailleurs, au cours de deux siècles d’industrialisation. Un prologue aborde la période dans une perspective transnationale, en prenant en compte les dimensions politiques, économiques et sociales de la santé au travail. Il souligne de nombreuses régularités dans le jeu des acteurs, qui mettent en perspective les régimes de responsabilité ou d’assurances et leurs évolutions.


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  • Les chemins de la mobilité
    Migrants de Tunisie et marché du travail parisien depuis 1956

    Les chemins de la mobilité. Migrants de Tunisie et marché du travail parisien depuis 1956Anne-Sophie Bruno

    Paris, éditions de l’EHESS, coll. «  En temps & lieux, 19 », 2010
    288 p.

    isbn: 978-2-7132-2263-4
    prix : 23 €

    Les étrangers ont été longtemps les grands absents des enquêtes sur la mobilité sociale en France. Anne-Sophie Bruno retrace le destin des migrants de Tunisie. Elle pose la question du poids de l'origine dans l'intégration professionnelle.

    À l’aide des méthodes statistiques les plus récentes, Anne-Sophie Bruno propose une nouvelle manière d’appréhender le marché du travail et les trajectoires socioprofessionnelles. Dans son étude quantitative tout en finesse s’entrecroisent les évolutions personnelles, les changements dans le fonctionnement du marché du travail, les mutations des secteurs et les ruptures de la législation sur l’immigration. À la croisée de l’histoire du travail et de l’histoire des migrations, elle éclaire un des grands enjeux de nos sociétés contemporaines : les phénomènes de mobilité professionnelle et d’inégalités socioéconomiques, fondées en particulier sur des critères de nationalité et de genre.


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  • Archives d'une captivité, 1939-1945 /
    l'évasion littéraire du capitaine Mongrédien

    édité par Anne-Marie Pathé, Yann Potin, Fabien Théofilakis

    Textuel, coll. «  En quête d’archives », 2010
    28 x 21 cm • 160 p.
     

    ean 13 : 9782845973350
    prix : 39,60 € 

    Georges Mongrédien (1901-1980), historien prolixe, spécialiste de la vie littéraire et du théâtre au XVIIe siècle, fut captif en tant qu'officier durant toute la Seconde Guerre mondiale.
    L'expérience de l'enfermement dans l'oflag XI A (Osterode am Harz) jusqu'à l'été 1941, puis dans l'oflag IV D (Elsterhorst bei Hoyerswerda) jusqu'en février 1945 a suscité en lui le besoin non seulement d'écrire au quotidien, mais aussi celui de reconstituer une véritable vie intellectuelle et artistique au sein même du camp. Mongrédien, avec la complicité de ses codétenus, a ainsi participé à la création d'une université et d'une bibliothèque (le plus de 7000 volumes, monté des expositions dans les baraquements, mis en oeuvre un Comité du Livre, tout en assistant à des soirées musicales et des conférences, alors qu'il éditait le Les Cahiers des captifs d'Osterode. 
    Cette évasion littéraire et artistique a surtout donné lieu à la rédaction de nombreux carnets et de "Causeries familières", journaux de bord d'une existence obsidionale. En archiviste de lui-même, Georges Mongrédien a pris soin de conserver les documents représentatifs de cette extraordinaire activité littéraire et culturelle: programmes et photos de théâtre, journaux, menus des soirées de remise de prix littéraires, billets de "croisières" musicales...
    Le fonds d'archives ainsi formé constitue le mémorial inattendu d'une captivité associant sans cesse la souffrance de la réclusion aux remèdes littéraires de la vie collective.


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  • Dachau : Mémoires et Histoire de la déportation
    Regards franco-allemands

    Dachau : Mémoires et Histoire de la déportation, Regards franco-allemandssous la direction d'Anne Bernou-Fieseler et Fabien Théofilakis
    Éditions Tirésias, Coll. « Ces oubliés de l'histoire », 2006
    24 x 1,8 x 16 cm • 318 pages

    isbn-10: 2915293368
    isbn-13: 978-2915293364

    Le camp de concentration de Dachau, ouvert le 22 mars 1933, a d'abord été un lieu d'internement des opposants politiques allemands avant de s'internationaliser avec la Seconde Guerre mondiale : plus de 200000 déportés, venus de toute l'Europe, y furent répartis entre le camp principal et ses 170 camps et kommandos extérieurs ; plus de 40000 des déportés périrent dans ce camp présenté par les nazis comme le camp modèle du système concentrationnaire.

    «Toute l'angoisse du camp, ces instants innombrables pris par ruse sur la crainte et la peur, toute l'angoisse de la Résistance et de la clandestinité s'accumule et se fait poids (...). D'aucun autre monde je n'ai conscience. Le dehors n'est même plus oublié».
    Nous nous trouvons en ce 29 avril 2005 60 ans, jour pour jour, après la libération du camp en 1945. Certes la manifestation ne relève pas d'une logique commémorative. Elle s'inscrit cependant dans une temporalité qui est celle de la mémoire, plus exactement d'une temporalité au croisement de plusieurs mémoires : Mémoire tout d'abord des déportés venus de France. Pour eux, la fin de la guerre a sonné l'heure de la libération mais a aussi signifié une tragique aggravation des conditions de vie dans le camp. «29 avril- Nous sommes arrivés avant-hier à Dachau. (...) Pour la première fois depuis que Dachau existe, l'horloge nazie s'est arrêtée. Des baraques sont pleines d'hommes, le barbelé les entoure encore. Encore enfermés dans l'enceinte, les corps pourrissent sans leurs maîtres». Cette voix est celle de Robert Antelme, évacué sur Dachau, devant la progression des armées alliées.


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  • La captivité de guerre au XXe siècle. 
    Des archives, des histoires, des mémoires

    La captivité de guerre au XXe siècle. Des archives, des histoires, des mémoiressous la direction d’Anne-Marie Pathé
    et de Fabien Théofilakis

    Paris, Armand-Colin, coll. « Recherches », 2012
    230 x 152 mm, 376 p.

    Eean13  9782200280444
    isbn 978-2-200-28044-4

    Si le XXe siècle apparaît comme le siècle des guerres, la figure du prisonnier est longtemps restée comme oubliée. Or, les captifs se comptèrent par millions lors des deux conflits mondiaux, se sont affirmés comme un enjeu central des guerres de décolonisation et révèlent aujourd'hui les mutations, stratégiques et juridiques, des conflits du XXIe siècle.

    Objet d'une forte demande sociale, en France comme à l'étranger, la captivité de guerre fait, depuis une décennie, un retour remarqué dans les travaux des historiens. Transnationale par définition, son histoire déborde les champs de bataille pour toucher l'ensemble des sociétés en guerre de Sarajevo à Guantanamo. Le prisonnier se retrouve ainsi au cœur des dynamiques de mobilisation comme de celles des sorties de guerre, militaires autant que culturelles. L'étudier offre des perspectives de recherche particulièrement fécondes sur les liens entre système de camps et droit international humanitaire, traumatismes et adaptations, sociales comme intellectuelles, et révèle la complexité des interactions entre les captifs et les sociétés qui les côtoient ou les attendent. Face à cet intérêt renouvelé, le présent ouvrage invite, pour la première fois, des archivistes, des historiens et d'autres spécialistes de sciences humaines à dresser un panorama international de la captivité en temps de guerre.


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  • Les prisonniers de guerre allemands
    France, 1944-1949

    Les prisonniers de guerre allemandsFabien Théofilakis

    Paris, Fayard, coll. « Histoire », 2014
    155 x 235 mm • 800 p.

    ean : 9782213663043
    prix imprimé : 32 €
    ean numérique : 9782213665528
    prix numérique : 30,99 €

    Entre 1944 et 1948, presque 1 000 000 de prisonniers de guerre allemands sont détenus en France, d’abord dans des enceintes sauvages et des sites provisoires, puis dans des camps réguliers, enfin chez des particuliers.

     Figures honnies de l’Occupation, ces soldats de Hitler deviennent, vaincus, un enjeu majeur de la sortie de guerre de l’Europe en pleine reconstruction. Les Allemands réclament leur libération, les Américains comptent sur eux lorsque la Grande Alliance cède la place à la guerre froide et le gouvernement français entend se servir de cette main-d’œuvre peu chère et docile pour effacer les traces de la défaite.

     De sa plongée au cœur des archives françaises, allemandes, suisses, américaines, britanniques, vaticanes, Fabien Théofilakis nous offre une connaissance renouvelée de la transition française de la guerre à la paix. A partir de documents inédits et de nombreux témoignages d’anciens prisonniers qu’il a recueillis, il rend compte de cette captivité oubliée. Il campe ainsi le face-à-face inversé entre vainqueurs et vaincus d’hier dans une France qui a du mal à surmonter les traumatismes de l’Occupation et de la collaboration. Il dévoile une cohabitation intime comme les petits entrelacs d’une vie quotidienne tendue entre Français et Allemands. Il interroge le lien ambigu de la société allemande sous le nazisme puis sous occupation française avec ses prisonniers jusqu’à leur rapatriement. Il resitue l’enjeu des prisonniers de guerre dans la redéfinition des relations entre Alliés. Ce travail magistral comble une lacune et propose une autre vision de l’immédiat après-guerre, celle du retour de la paix en Europe occidentale.


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  • Paris, New York : des migrants italiens,
    années 1880 – années 1930

    Paris, New York : des migrants italiens, années 1880-années 1930Judith Rainhorn

    Paris, CNRS Éditions, Coll. « Cnrs histoire», 2005
    24 x 17 cm • 233 p.

    isbn-10: 2271063302
    isbn-13: 978-2271063304

    Villes-lumières, capitales du monde, Paris et New York ont accueilli, de la fin du XIXe siècle à la veille de la Seconde Guerre mondiale, des centaines de milliers d'Italiens venus se faire les forçats de l'industrialisation triomphante. Aux marges des métropoles, les quartiers ouvriers de La Villette et d'East Harlem ont vu s'épanouir puis se dissoudre des territoires italiens, au gré de l'odyssée de cet " Ulysse collectif " que fut l'Italie à l'ère industrielle. De cette vague migratoire sans précédent sont nées des images multiples, du musicien des rues au maçon inégalable, de la couturière à domicile au journaliste antifasciste. Au-delà de ces figures, l'appropriation de l'espace local, les inerties et les innovations affectant les structures familiales et le monde du travail, les modes de sociabilité ou encore les combats politiques constituent autant de prismes d'observation des migrants dans leurs espaces d'accueil. L'opposition, devenue classique, entre le " modèle " d'intégration français universaliste et le " modèle " américain aux rapports sociaux nécessairement ethnicisés, est ici réinterrogée : la comparaison met en lumière les dissemblances fondamentales en termes de contexte migratoire, de rythmes d'urbanisation et d'évolution du marché du travail, mais également les nombreuses analogies dans les processus d'insertion et d'acculturation à l'œuvre à Paris et à New York. Puisant dans les archives françaises, italiennes et américaines, ce livre nous donne à voir l'histoire du corps à corps entre les hommes et les lieux qu'ils ont investis. Dans une époque marquée au fer du nomadisme international, l'histoire de cette migration, désormais close, est un outil précieux pour comprendre l'un des phénomènes clés du monde contemporain


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  • Étranges voisins.
    Altérité et relations de proximité dans la ville depuis le XVIIIe siècle


    Étranges voisins. Altérité et relations de proximité dans la ville depuis le XVIIIe sièclesous la direction de Judith Rainhorn et Didier Terrier

    Rennes, Presses universitaires de Rennes,
    coll. « Histoire », 2010,
    276 p

    isbn : 978-2-7535-1011-1
    prix : 18 €

    L’histoire du voisinage en ville reste à écrire. Dans un monde urbain où l’interconnaissance et le côtoiement physique sont de mise, les formes de convivialité, de solidarité et d’entraide, mais également les tensions, litiges et affrontements entre voisins constituent le quotidien de vies minuscules qui, pourtant, ont laissé peu de traces dans les archives. La ville impose aux hommes leurs manières de vivre ensemble. Dans l’espace restreint de l’immeuble et du quartier, des populations étrangères les unes aux autres, souvent étranges les unes aux yeux des autres, partagent l’impérieuse nécessité de vivre les unes avec les autres. L’altérité, acceptée ou rejetée, est donc au cœur des relations de voisinage : on se côtoie, bon gré, mal gré, les ouï-dire circulent et les rumeurs enflent, les connivences et les conflits se tissent. Tout prend de l’ampleur dès lors que le voisinage s’en mêle. La prégnance du lieu sur les habitants est telle que les espaces intermédiaires, la rue, la cour, le hall d’immeuble, le couloir, deviennent un enjeu essentiel pour ceux qui fabriquent la ville comme pour ceux qui la régissent. Historiens, anthropologues, politistes et urbanistes, spécialistes reconnus et jeunes chercheurs font ici dialoguer les disciplines sur la question de la cohabitation quotidienne en milieu urbain. De la contrainte à l’accommodement, de la sociabilité choisie à la promiscuité subie, des crispations construites aux frontières érigées, de la dénonciation au crime, ce livre traque dans les villes de l’Europe en voie d’industrialisation et d’urbanisation massive, du xviiie au xxe siècle, un objet jusqu’ici resté dans l’ombre de l’histoire: la vie au ras du sol avec son étrange voisin.

    Télécharger « TDM Rainhorn-étranges voisins.pdf »


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  • A History of the Workplace: Environment and Health at Stake

    A History of the Workplace: Environment and Health at StakeJudith Rainhorn et Lars Bluma (eds.)

    Routledge, coll. « Nano and Energy », 2014
    17,8 x 1,8 x 24,9 cm, 160 pages

    isbn-10: 1138801100
    isbn-13: 978-1138801103
    123,40 €

    Interest in the history of the workplace is on the rise. Recent work in this area has combined traditional methods and theories of social history with new approaches and new questions. It constitutes a ‘topical contact zone’, a particularly dynamic field of research at the junction of social history, history of occupational health and safety, history of technology and the industrial environment. This book focuses on the new approaches in this important and growing area and their possible range of influence. These new attempts to rewrite a history of the workplace are multiple - and in some cases disparate - but share many key characteristics. They are turning away from the assumption that class and class conflict is the prime mover in social history, abandoning the traditional binomial workers vs. entrepreneurs perspective which had long sustained the historical perspective on labour. Moreover, as this collections outlines, these new attempts concentrate on the analysis of complex social networks of actors that defined and configured industrial workplaces, suggesting a broadening of possible social actors.

     

    Table des matières

    An introduction Judith Rainhorn and Lars Bluma  
    2. The hygienic movement and German mining 1890 – 1914 Lars Bluma  
    3. The banning of white lead: French and American experiences in a comparative perspective (early twentieth century) Judith Rainhorn  
    4. Aluminium in health and food: a gradual global approach Florence Hachez-Leroy  
    5. Fiddling, drinking and stealing: moral code in the Soviet Estonian mining industry Eeva Kesküla  
    6. Hygienists, workers’ bodies and machines in nineteenth-century FranceThomas Le Roux  
    7. The factory as environment: social engineering and the ecology of industrial workplaces in inter-war Germany Timo Luks  
    8. The ideal of Lebensraum and the spatial order of power at German factories, 1900 – 45 Karsten Uhl


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  • Santé et travail à la mine
    XIXe-XXIe siècles

    Santé et travail à la mine, XIXe-XXIe sièclessous la direction de Judith Rainhorn

    Villeneuve d’Ascq, Presses universitaires du Septentrion,
    coll. « Histoire et civilisations », 2014
    313 p.

    isbn-102757407392
    isbn-13 978-2-7574-0739-4

    ean 13 : 9782757407394
    prix : 27 €

    L'inscription du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais au patrimoine mondial de l'humanité en 2011 a fait de la mine un lieu de mémoire universel et des gueules noires les héros et martyrs d’un monde disparu. Pourtant, l’activité minière, quasiment révolue dans la Vieille Europe et les pays de la première industrialisation, est aujourd’hui en pleine expansion dans la plupart des pays émergents, au point de constituer l’une des activités économiques essentielles de la Chine, du Brésil, de l’Afrique australe et de l’Inde.

    Érigeant en mythe un monde ouvrier fier de ses valeurs de courage, de solidarité et de puissance virile, Zola a définitivement lié dans notre imaginaire la mine au danger et à la catastrophe. Mais le vieux Maheux de Germinalconcède aussi : « Du charbon, j’en ai dans la carcasse de quoi me chauffer jusqu’à la fin de mes jours ». Loin du spectacle de la mort collective, en effet, le travail à la mine est générateur de maladie et d’agonie silencieuse : silicose, ankylostomiase, sidérose et cancers dessinent les contours d’une catastrophe de masse, bien plus meurtrière, vécue à l’échelle individuelle par ceux qui perdent leur vie à la gagner depuis deux siècles.

    C’est l’histoire, longtemps occultée, que ce livre raconte. Réunissant les contributions de chercheurs internationaux, dont certains pour la première fois en français, il offre une réflexion à la croisée de l’histoire du travail, de la santé, des mobilisations sociales et des politiques publiques. Voyage dans les maux de la mine de charbon, de cuivre ou d’uranium, de la France au Chili, du Japon à l’Afrique du Sud, de l’Allemagne à la Chine, de l’Ecosse à l’Espagne, de la Belgique aux États-Unis, ce livre apporte un regard historique neuf sur une question d’une sinistre actualité dans notre monde globalisé.

     

    Sommaire

    Préface. Les risques sanitaires dans les mines.
    Enjeux d'une histoire mondiale
    Paul-André Rosental

    Les maux de la mine. Revisiter l'histoire minière au prisme des enjeux de santé au travail, Judith Rainhorn

    Première partie
    Réseaux et mobilisations socio-politiques  autour de la santé à la mine

    L’ankylostomiase dans la Ruhr.
    Corps, environnement et réseaux sociaux dans l’industrie minière de l’Empire allemand, Lars Bluma

    La négociation collective d’une maladie professionnelle : la pneumoconiose des ouvriers mineurs en Belgique (c. 1937- c. 1970), Eric Geerkens

    Légiférer sur les maladies professionnelles au Chili au XXe siècle :  les mineurs du cuivre entre l’État et le patronat, Angela Vergara

    Silicose et extrême-gauche dans le Nord dans les années 70. Les raisons d’une aporie, Marion Fontaine

    Deuxième partie
    Invisibilité et invisibilisation du champ sanitaire  dans l’industrie minière

    Du déni à la flatterie : la reconnaissance de la pneumoconiose du mineur de charbon comme maladie professionnelle en Espagne (1930-1944)Alfredo Menéndez-Navarro

    Les victimes invisibles de la pneumoconiose dans les mines de charbon au JaponBernard Thomann

    L’Afrique et le monde nucléaire : maladies industrielles et réseaux transnationaux dans l’uranium africainGabrielle Hecht

    La Chine et ses mineurs de fond : chronique d’un désastre sanitaireIrène Huang

    Troisième partie
    Écouter et voir les corps à l’ouvrage

    Corps meurtris. Genre et invalidité dans les mines de charbon d’Écosse au milieu du XIXe siècleAngela Turner

    Observer les corps, délier les langues, ou comment dévoiler les interactions entre travail et santé dans les mines de cuivre de l’Arizona (États-Unis, 1919)Judith Rainhorn

    Quand les corps parlent : faire de l’histoire orale pour étudier la santé et l’invalidité au travail dans les houillères britanniques au XXe siècleArthur McIvor


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