• Les galeries d'art contemporain à Paris, Julie Verlaine, présentation vidéo et comptes rendus

     Les galeries d'art contemporain à Paris.
    Une histoire culturelle du marché de l'art. 1944-1970

    Julie Verlaine - Les galeries d'art contemporain à Paris. Une histoire culturelle du marché de l'art. 1944-1970Julie Verlaine

    Publications de la Sorbonne, décembre 2012
    Collection «Histoire contemporaine, n°8»
    160 x 240 mm • 586 p. illustrées.  
    isbn : 978-2-85944-723-6  issn : 2105-5505  
    prix : 25 €

    Lieux d’exposition des œuvres d’art, lieux de rencontre entre artistes et amateurs, lieux de transactions économiques et de reconnaissance symbolique, les galeries sont au cœur du circuit de l’art contemporain, de l’atelier de l’artiste aux salons des collectionneurs et aux cimaises des musées. Faire leur histoire, c’est comprendre comment se construit la valeur artistique, comment les artistes bâtissent leur carrière, comment l’art se diffuse dans la société française. 1944 : les marchands parisiens reconstruisent le premier foyer de création artistique mondiale. 1970 : la foire de Bâle sonne le glas de l’hégémonie parisienne, au profit de New York. Pourtant, pendant un quart de siècle, les galeristes défendent pied à pied leurs visions de l’art : certains se passionnent pour des inconnus, qu’ils révèlent au public ; d’autres militent au côté des avant-gardes ; d’autres encore accompagnent leurs artistes vers la consécration. Toutes et tous impriment leur marque dans l’histoire de l’art.

    Fondé sur des archives inédites et une abondante documentation, cet ouvrage propose une histoire sociale et culturelle du marché de l’art parisien pendant les Trente Glorieuses. Les marchands se muent en galeristes : prospecteurs, agents, impresarios, ils se rendent indispensables aux artistes, aux critiques et aux collectionneurs.
    Adoptant le point de vue de Paris, ce livre met en évidence l’intensification et la diversification des échanges et des circulations entre des métropoles concurrentes. Il constitue un indispensable complément à l’étude des œuvres et des artistes, pour qui veut comprendre pleinement l’art du XXe  siècle.

    Présentation vidéo "Fenêtre sur" l'ouvrage les galeries d'art contemporain à Paris" (CHSProd)


    Les galeries d'art contemporain à Paris de la... par CentreHistoireSociale

     

    Compte rendu de Guy Boyer dans Connaissances des Arts, le 19 juillet 2013

    "Galeries d’après-guerre"
    Pas sexy pour deux sous, ce livre de Julie Verlaine est la mise en forme à fin d’édition de sa thèse de doctorat à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, illustrée de croquis, tableaux, schémas, plans des galeries de l’après-guerre.

    À défaut de se lire comme un roman, elle est une mine d'informations très sérieuses permettant de replacer, près des marchands célèbres (Christian Zervos, Katia Granoff ou Paul Facchetti, ayant publié leurs mémoires ou ont bénéficié d'ouvrages sur leur travail), les autres acteurs de l'échiquier artistique et parisien que sont Raymond Nacenta (galerie Charpentier), Jean Dausset ou Mathias Fels. À côté de généralités valables pour d'autres périodes (représentations et pratiques du métier, contrats d'artistes, constitution d'une clientèle et d'une cote), on s'enthousiasme pour son analyse de la querelle des abstractions, on apprend la révolution de l'accrochage créatif avec Gildo Caputo de la Galerie de France et Bernard Gheerbrant de la galerie La Hune, on se pique au jeu du parallèle Villon/Buffet et Louis Carré/Drouant-David. Le chapitre VIII sur la crise de 1962, suite à un malaise boursier à NewYork, et sur l'effondrement des abstraits, consigne la fermeture de galeries importantes telles celles de Daniel Cordier, René Drouin et Jean Larcade. Le Pop devenait alors le fossoyeur de la Nouvelle École de Paris .
    http://www.connaissancedesarts.com/marche_art/actus/galeries-d-apres-guerre-102841.php

     

    Compte rendu sur le blog de Jacques Bouzerand - Le Monde.fr
    extraits : Non ce n'est pas un sonnet, ni un poème en prose ( pardon pour ces jeux de mots faciles) mais une formidable étude sur le fonctionnement des galeries d'art contemporain à Paris, de 1944 à 1970. Pour qui s'intéresse à l'art contemporain, cet ouvrage est une nécessité. […]
    De très passionnantes illustrations, de beaux graphiques, des listes d'expositions et des tableaux synoptiques, des index ... aident à la visualisation et à la mise en perspective d'informations…

    Voir le CR en totalité sur :
    http://jacquesbouzerand.blog.lemonde.fr/2013/03/21/julie-verlaine-tout-pour-la-galerie/

    Compte-rendu sur  l'Agora des arts
    Le site des meilleures expositions à Paris, en France et en Europe et des portraits d’artistes

    Les marchands d’art ont joué un rôle croissant dans la découverte, la valorisation et la consécration des artistes contemporains à partir du milieu du XIXe siècle, au côté des critiques, des historiens et des collectionneurs. Daniel-Henry Kahnweiler disait que « les grands artistes font les grands marchands », Picasso inversait le propos en soulignant : « que serions-nous devenus si Kahnweiler n’avait pas eu le sens des affaires ? » Julie Verlaine, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne a consacré une thèse de doctorat sur ces marchands, en s’intéressant plus particulièrement à l’histoire culturelle du marché de l’art, de 1944 à 1970. Cette version remaniée, publiée en décembre 2012 et abondamment documentée retrace l’histoire sociale et culturelle du commerce d’art parisien après la Libération, en centrant le propos sur les intermédiaires que sont les marchands d’art. Peu de travaux, parmi la multitude de ceux qui traitent de la vie artistique des années d’après-guerre (tel le remarquable ouvrage de Raymonde Moulin publié en 1967, Le Marché de la peinture en France, Ed. de Minuit) ont pris comme unique objet d’analyse les galeries d’art. Expliquant la perte d’influence des récompenses académiques et le rôle croissant pris par les galeristes, Julie Verlaine raconte le bouillonnement artistique des années 1944-1952, la querelle entre abstraction et figuration, les oppositions rive droite rive gauche, les prises de risque des galeries parisiennes (on dénombre 168 galeries d’art moderne et contemporain en 1951 concentrées dans les 6è et 8è arrondissements, et 296 en 1971). Elle dissèque la crise du marché de l’art entre 1962 et 1965, le rétrécissement de l’influence internationale de l’art parisien et de ses galeries face à la montée en puissance de l’hégémonie newyorkaise. Elle brosse surtout avec précision le portrait des marchands d’art : qui le devient ? Comment le devient-on ? Elle nous fait pénétrer à l’intérieur des galeries d’art contemporain, révélant des itinéraires, montrant sur quel deal fonctionne le couple marchand-artiste, dévoilant les méthodes des marchands pour accompagner la toile de l’atelier de l’artiste aux murs des amateurs ou des musées, pour promouvoir une création contemporaine en une œuvre reconnue, autrement dit pour lui attacher une valeur économique, et esthétique. La contestation exprimée autour de 1968 contre le système marchand révèlera le désir d’autres acteurs du monde de l’art de se passer des galeries et les limites de leur efficacité. Du marchand d’art au galeriste, un autre métier a-t-il alors émergé ?

    http://www.lagoradesarts.fr/Les-galeries-d-art-contemporain-a.html

    Compte rendu dans Journal des arts, n° 385, 15-28 février 2013

    extraits : Les études universitaires sur les galeries sont suffisamment rares pour que celle de Julie Verlaine sur les galeries françaises de 1944 à 1970 mérite d'être signalée…

    Télécharger « Journal_des_arts_Galeries_Verlaine.jpg »

    Compte rendu dans la revue Lectures par Anne Gagnebien

    Peu d’ouvrages ont pris pour objet les galeries d’art françaises et se sont recentrés sur le marché plus spécifique de l’art contemporain et de ses acteurs multiples. Issu d’une thèse de doctorat soutenue en 2008, Les galeries d'art contemporain à Paris de la Libération à la fin des années 1960 retrace l’histoire sociale et culturelle du commerce de l’art de la ville de Paris depuis sa véritable émergence après la Libération à son « effondrement », pour reprendre les mots de l’auteure, au profit d’une autre, New York dans les années soixante-dix.

    lire la suite dans
    Anne Gagnebien, « Julie Verlaine, Les galeries d'art contemporain à Paris de la Libération à la fin des années 1960. Une histoire culturelle du marché de l'art, 1944-1970 », Lectures [En ligne], Les comptes rendus, 2013, mis en ligne le 04 juin 2013, consulté le 18 juin 2013.
    URL : http://lectures.revues.org/11665

    Compte rendu dans Le mouvement social n° 243, 2013/2
    par Sophie Cras


    extrait : L’apport le plus fondamental de cet ouvrage est incontestablement son exploration étendue et approfondie des archives de galeries. Sont remarquables tant la variété des sources – qui incluent, entre autres, correspondances professionnelles, contrats, documents financiers et listes de prix, discours critiques, données géographiques, livres d’or, témoignages oraux – que la finesse de leur traitement, entre études de cas qualitatives et données quantitatives, compilées dans de nombreux graphiques, cartes et tableaux synthétiques et lisibles, qui demeureront des références précieuses pour les chercheurs…

    pour lire le compte rendu en totalité allez à :URL : www.cairn.info/revue-le-mouvement-social-2013-2-page-117.htm.
    DOI : 10.3917/lms.243.0117.

      

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