• Petites Italies dans l'Europe du Nord-Ouest

    Petites Italies dans l'Europe du Nord-Ouestsous la direction de Judith Rainhorn

    Presses universitaires de Valenciennes, coll. « Recherches Valenciennoises, 19 », 2005
    15,5 x 23 x 1,2 cm • 210 p.

    isbn-10 2905725745
    isbn-13 9782905725745

    prix 22 €

    Cet ouvrage entend interroger la variété géographique et sociale des territoires italiens de l'immigration depuis la fin du XIXe siècle, à travers les pratiques quotidiennes des migrants et les modalités de la fusion dans la société locale. ll est issu de journées d'étude organisées à l'université de Valenciennes en mai 2004


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  • Dachau : Mémoires et Histoire de la déportation
    Regards franco-allemands

    Dachau : Mémoires et Histoire de la déportation, Regards franco-allemandssous la direction d'Anne Bernou-Fieseler et Fabien Théofilakis
    Éditions Tirésias, Coll. « Ces oubliés de l'histoire », 2006
    24 x 1,8 x 16 cm • 318 pages

    isbn-10: 2915293368
    isbn-13: 978-2915293364

    Le camp de concentration de Dachau, ouvert le 22 mars 1933, a d'abord été un lieu d'internement des opposants politiques allemands avant de s'internationaliser avec la Seconde Guerre mondiale : plus de 200000 déportés, venus de toute l'Europe, y furent répartis entre le camp principal et ses 170 camps et kommandos extérieurs ; plus de 40000 des déportés périrent dans ce camp présenté par les nazis comme le camp modèle du système concentrationnaire.

    «Toute l'angoisse du camp, ces instants innombrables pris par ruse sur la crainte et la peur, toute l'angoisse de la Résistance et de la clandestinité s'accumule et se fait poids (...). D'aucun autre monde je n'ai conscience. Le dehors n'est même plus oublié».
    Nous nous trouvons en ce 29 avril 2005 60 ans, jour pour jour, après la libération du camp en 1945. Certes la manifestation ne relève pas d'une logique commémorative. Elle s'inscrit cependant dans une temporalité qui est celle de la mémoire, plus exactement d'une temporalité au croisement de plusieurs mémoires : Mémoire tout d'abord des déportés venus de France. Pour eux, la fin de la guerre a sonné l'heure de la libération mais a aussi signifié une tragique aggravation des conditions de vie dans le camp. «29 avril- Nous sommes arrivés avant-hier à Dachau. (...) Pour la première fois depuis que Dachau existe, l'horloge nazie s'est arrêtée. Des baraques sont pleines d'hommes, le barbelé les entoure encore. Encore enfermés dans l'enceinte, les corps pourrissent sans leurs maîtres». Cette voix est celle de Robert Antelme, évacué sur Dachau, devant la progression des armées alliées.


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  • Paris, New York : des migrants italiens,
    années 1880 – années 1930

    Paris, New York : des migrants italiens, années 1880-années 1930Judith Rainhorn

    Paris, CNRS Éditions, Coll. « Cnrs histoire», 2005
    24 x 17 cm • 233 p.

    isbn-10: 2271063302
    isbn-13: 978-2271063304

    Villes-lumières, capitales du monde, Paris et New York ont accueilli, de la fin du XIXe siècle à la veille de la Seconde Guerre mondiale, des centaines de milliers d'Italiens venus se faire les forçats de l'industrialisation triomphante. Aux marges des métropoles, les quartiers ouvriers de La Villette et d'East Harlem ont vu s'épanouir puis se dissoudre des territoires italiens, au gré de l'odyssée de cet " Ulysse collectif " que fut l'Italie à l'ère industrielle. De cette vague migratoire sans précédent sont nées des images multiples, du musicien des rues au maçon inégalable, de la couturière à domicile au journaliste antifasciste. Au-delà de ces figures, l'appropriation de l'espace local, les inerties et les innovations affectant les structures familiales et le monde du travail, les modes de sociabilité ou encore les combats politiques constituent autant de prismes d'observation des migrants dans leurs espaces d'accueil. L'opposition, devenue classique, entre le " modèle " d'intégration français universaliste et le " modèle " américain aux rapports sociaux nécessairement ethnicisés, est ici réinterrogée : la comparaison met en lumière les dissemblances fondamentales en termes de contexte migratoire, de rythmes d'urbanisation et d'évolution du marché du travail, mais également les nombreuses analogies dans les processus d'insertion et d'acculturation à l'œuvre à Paris et à New York. Puisant dans les archives françaises, italiennes et américaines, ce livre nous donne à voir l'histoire du corps à corps entre les hommes et les lieux qu'ils ont investis. Dans une époque marquée au fer du nomadisme international, l'histoire de cette migration, désormais close, est un outil précieux pour comprendre l'un des phénomènes clés du monde contemporain


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  • L'Office du travail, 1891-1914
    La République et la réforme sociale

    L'Office du travail, 1891-1914Isabelle Lespinet-Moret

    PUR, coll. «  Pour une histoire du travail », 2007
    16,5 x 24 cm, 374 p.

    isbn : 978-2-7535-0445-5
    prix : 19 €

    Créé en 1891, l’Office du travail sert de matrice au Ministère, sans pour autant se confondre avec celui-ci créé en 1906. L’Office s’affirme comme un laboratoire de la régulation sociale. Par ses enquêtes et ses statistiques, il met à disposition des législateurs, des syndicalistes et des réformateurs des connaissances très précises sur le travail, la production et les relations sociales, afin de préparer la réforme sociale. Il incarne le compromis élaboré entre libéraux, catholiques sociaux, radicaux et socialistes pour apporter une solution à la question du travail.


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  • Un engagement à l’épreuve de la théorie. 
    Itinéraires et travaux de Geneviève Poujol

    Itinéraires et travaux de Geneviève Poujol  - Animation, Education populaire et militantisme associatif

    Née en 1930, Geneviève Poujol, sociologue, est l'au­teur de livres de référence sur l'animation, l'éducation populaire et le militantisme associatif. Longtemps rédac­trice en chef des Cahiers de l'animation à l’institut national d'Education populaire (INEP), elle sera par la suite mise à disposition auprès du CNRS, dans l'équipe de Renaud Sainsaulieu à Paris (Laboratoire de sociologie du changement des institutions - LSCI).

    Geneviève Poujol a su faire de ses engagements militants un terrain scientifique, dans l’expérimentation aussi bien que dans la théorisation. À travers les témoignages de ses collègues, ce livre montre comment elle fut insérée dans des réseaux politiques et culturels, avec des filiations protestantes. Il rassemble aussi des contributions qui ont souhaité tester sa théorie sur la genèse des associations et des textes de chercheurs, jeunes et moins jeunes, qui ont travaillé sur des thèmes proches des siens.

    sous la direction de Francis Lebon, Pierre Moulinier, Jean-Claude Richez et Françoise Tétard
     L’Harmattan, 2008  coll. « Débats Jeunesses », 250 p.

     

    Ont collaboré a cet ouvrage, sous la direction de Francis Lebon, Pierre Moulinier, Jean-Claude Richez et Françoise Têtard : Jean-Pierre Augustin, Martine Barthélémy, Chantal Bruneau, Evelyne Dieboit, Sylvie Fayet-Scribe, Augustin Girard, Chantal Guérin, Jacques Ion, Raymond Labourie, Jean-Paul Martin, Jean-Marie Mignon, Claude Paquin, Claude Pennetier, Michel Simonot

    1ère partie : ITINERAIRES

    Chapitre I - Geneviève Poujol, une vie, Jean-Marie Mignon
    Chapitre II - De l'éducation populaire à l’animation, Raymond Labourie
    Chapitre III - Des vertus de la Volkswagen, Jean-Marie Mignon
    Chapitre IV - Geneviève Poujol, prosopographe, Claude Pennetier

     2ème partie : COMPAGNONNAGES

    ...

    Françoise Tétard (1953-2010), co-directrice de l'ouvrage, historienne, était ingénieure d’études CNRS au CHS (Centre d’histoire Sociale) et travaillait de longue date avec l'Observatoire de la jeunesse et des politiques de jeunesse (INJEP) qui a publié nombre de ses articles. Elle a ainsi été une collaboratrice régulière « des Cahiers de l’animation » puis de la collection « Débats Jeunesses » publiée par l’INJEP aux éditions de l’Harmattan, en particulier avec les ouvrages consacrés à l’histoire des politiques et des mouvements de jeunesse dirigés par Geneviève Poujol. Elle était notamment spécialiste de la vie associative, de l'éducation populaire et des politiques publiques de la jeunesse. L'article suivant propose 3 regards différents sur l'oeuvre de l'historienne Françoise Tétard : Françoise Tétard ou l’histoire comme pratique

    Francis Lebon sociologue, est chargé de recherche à l'INJEP. Rédacteur en chef de ta revue Agora Débats/Jeunesses, il conduit actuellement une recherche sur le marché du travail des animateurs socioculturels.

    Pierre Moulinier. chartiste, a été chargé d'études au ministère de la Culture, où il a travaillé sur l'animation, des loisirs, les institutions culturelles et les politiques publiques de la culture.

    Jean-Claude Richez. historien, est directeur de l'unité de la recherche, des études et de la formation à l’INJEP. II mène des travaux sur l'éducation populaire et a assumé diverses responsabilités associatives.

     

     

     



     


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  • L’internement en France pendant la guerre d’indépendance algérienne

    Sylvie Thénault - L’internement en France pendant la guerre d’indépendance algériennedossier coordonné par
    Sylvie Thénault

    En Algérie, les maquis et cellules terroristes étaient soutenus par des réseaux logistiques de collecte de fonds, de ravitaillement et de propagande. En France, les attentats, la collecte et l’acheminement de fonds au profit du Front de libération nationale (FLN) nécessitaient également l’organisation de structures logistiques clandestines.
    La réponse des forces de l’ordre françaises – armée, police ou gendarmerie – releva alors très largement d’une activité de démantèlement de réseaux constitués, fondée sur l’arrestation de simples « suspects », leur interrogatoire, leur fichage et leur détention. Cette dernière pouvait être judiciaire, en prison, après signature d’un mandat de dépôt par un juge d’instruction ou condamnation par un tribunal, ou bien administrative, dans un camp, sur décision du gouverneur général en Algérie et du ministère de l’Intérieur en France.
    C’est donc dans le versant policier de la guerre que s’inscrivit le recours à l’internement. Il apparaissait comme un des moyens de neutraliser ces ennemis qu’étaient les nationalistes algériens – ceux du FLN comme de son concurrent le MNA (Mouvement national algérien), d’ailleurs – et leurs sympathisants. […]

    Se dessine ainsi, progressivement, une histoire longue de l’internement en période de conflit, en France au xxe siècle, dont la guerre d’indépendance algérienne constitue un troisième volet, après la Première et la Seconde guerres mondiales.


    Matériaux pour l’histoire de notre temps, n° 92,
    oct.-déc. 2008, p. 1-75
    issn : 0769-3206


     Accès en ligne à ces matériaux :

    http://www.cairn.info/revue-materiaux-pour-l-histoire-de-notre-temps-2008-4.htm


     

    L’internement en France pendant la guerre d’indépendance algérienne - camp de Thol

     Le camp de Thol (internement en France pendant la guerre d’indépendance algérienne)

    crédit photo : http://encyclopedie-afn.org/

     


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  • Financer l’habitat : le rôle de la Caisse des dépôts et consignations aux XIXe et XXe siècles

    Financer l’habitat, rôle de la Caisse des dépôts - Histoire urbaine - Danièle Voldman -  Annie Fourcaultdossier coordonné par
    Annie Fourcaut et Danièle Voldman

    Issu des journées d’études tenues en mai 2007, ce numéro d’Histoire urbaine explore les modes de financement du logement par la Caisse des Dépôts et consignations aux XIXe et XXe siècles. Il mêle études de cas (la coopérative Le coin du Feu avant 1914, l’urbanisation de Villiers-le-Bel, le rôle de la SCET en Côte-d’Ivoire…) et études plus générales comme le financement des HBM, la politique d’investissements dans les collectivités territoriales, les grands ensembles de la SCIC, les représentations des nouveaux quartiers par le cinéma […]

    Histoire Urbaine, n° 23, déc. 2008, p. 7-168

    Dossier et articles disponibles sur cairn
    http://www.cairn.info/revue-histoire-urbaine-2008-3.htm

     

     


     

    Gonesse. Vue générale de Villiers-le-Bel. en 1865, avant urbanisation

    Gonesse. Vue générale de Villiers-le-Bel en 1865. Visible du chemin de fer (à l'Ouest)
    source : Gallica            photo : Edouard Baldus   Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     


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  • Bordeaux et la Commune, 1870-1871

    Bordeaux et la Commune, 1870-1871 - Jacques GiraultJacques Girault

    Le sous-titre de l’ouvrage éclaire son propos : Mouvement ouvrier et idéologie républicaine au moment de la Commune de Paris. Il s’agit d’un travail approfondi sur la société bordelaise et son expression politique depuis la Deuxième République et d’un récit documenté sur les événements dans la région marqués par la Commune de Paris. Toutes les archives et toute la presse de l’époque ont été consultées par l’auteur. Paul Lafargue, gendre de Marx et membre de l’Internationale, auteur du Droit à la paresse, présent à Bordeaux durant ces journées, témoigne des événements et les met en relation avec les journées parisiennes. Le récit de son voyage à Paris du 7 au 18 avril, paru dans le journal La tribune de Bordeaux, est inséré dans l’ouvrage.

    Ce livre porte un regard sur la société bordelaise de 1848 à 1870 : à travers l’étude du mouvement ouvrier, il met en perspective les grandes transformations économiques et urbaines de l’agglomération.
    L’auteur a entièrement remis à jour le texte initial en tenant compte des apports récents des historiens et offre ainsi une nouvelle synthèse.
    Jacques Rougerie, historien de la Commune, dans l’avant-propos, Communes de province, replace les apports originaux de cet ouvrage pour la connaissance de la province française au moment de la Commune de Paris.

    À l’occasion de la préparation des 5e rencontres cinématographiques Utopia-espaces Marx Aqui-taine Bordeaux Gironde, l’association a suggéré à Jacques Girault de rééditer Bordeaux et la Commune, publié aux éditions Sociales en 1971 et épuisé depuis longtemps, car il représente un apport capital à l’histoire de Bordeaux.

    Éditions Fanlac, 2008
    392 p.


     

    Paul Lafargue, square Paul Lafargue, Draveil, 1938

    Paul Lafargue
    Cette statue représentant Lafargue ne fut pas érigée à Bordeaux, mais à Draveil, en 1937,
    et détruite trois ans plus tard par les partisans de Vichy

     

    Paul Lafargue

     


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  • How to be French. Nationality in the Making, since 1789

    Patrick Weil - How to be French, version anglaise de Qu’est-ce qu’un Français ? Patrick Weil
    translated by Catherine Porter

     Weil's book, deftly translated by Catherine Porter, constitutes not only the definitive work on the history of French nationality laws but also a study that by any standards ranks as an outstanding piece of scholarship. Built on extensive archival work and encyclopedic knowledge of its subject matter, the book combines an often gripping history of French nationality laws with revealing comparative analyses referencing other Western states and a wealth of information in its appendixes that offers ready access to virtually every aspect of the subject.

    Although the details of nationality laws tend to be dry reading, their impact on individual human beings can be immense—opening rights of citizenship or raising threats of deportation and, in extreme cases, representing the difference between life and death. Weil succeeds in covering both the technical and the deeply human aspects by illustrating the effects of nationality laws through judiciously chosen case histories that provide revealing insights into key issues and trends. He is also exemplary in his handling of the explosive ideological charge that sometimes attaches to the politics of nationality laws, most notably during the occupation period, when the Vichy regime stripped thousands of Jews of French nationality, preparing the way for their deportation to Nazi death camps. Weil recounts these and more recent events relating to Muslims with remarkable restraint, allowing such civil servants and politicians as Georges Mauco and Valéry Giscard d'Estaing to hang themselves, in effect, with their own racist or quasiracist words, which he quotes from public and archival records to devastating effect.

     The book is divided into three main parts, of which the first two trace the evolution of French nationality laws from the end of the ancien régime to the present time. Part 3 is framed in more thematic terms: In Chapter 7, Weil provides a valuable corrective to stereotypical images opposing France's so-called "republican" tradition to an "ethnic" model associated with Germany. In Chapter 8, he reviews the ways in which certain groups—women, colonial subjects, and naturalized persons—have been denied full citizenship while holding the formal status of French nationals. In Chapter 9, he offers a synthesis of current nationality laws and their administrative operation. Although the book might have benefited from a more extended theoretical discussion of the relationship between nationality and citizenship—drawing on such notions as Hammar's concept of denizenship and Bauböck's distinction between nominal membership and substantial citizenship to help more clearly grade and categorize the forms of discrimination discussed in Chapter 8—this invaluable study is certain to remain the standard work on the subject for many years to come.

    Alec G. Hargreaves
    From: Journal of Interdisciplinary History
    Volume 40, Number 4, Spring 2010 pp. 597-598 :
    http://muse.jhu.edu/login?auth=0&type=summary&url=/journals/journal_of_interdisciplinary_history/v040/40.4.hargreaves.html


     Qu'est-ce qu'un Français ?

     1803 : contre l’avis de Napoléon, en rupture avec le droit du sol qui dominait sous l’Ancien Régime et durant la Révolution, le Code civil fait prévaloir le principe de droit du sang. La nationalité se transmet désormais, comme le nom de famille, par la filiation. 1889 : la France, devenue pays d’immigration, attribue sa nationalité aux enfants nés et éduqués en France. C’est le retour du droit du sol. En 1927 enfin, démographie oblige, la nationalité s’ouvre massivement aux étrangers qui le désirent, par la naturalisation ou le mariage.

    Mais en 1803, la nationalité est un attribut de l’homme, au détriment de la femme (qui devient étrangère en épousant un étranger). En 1889, un statut de plus en plus infériorisé est imposé aux musulmans d’Algérie. En 1927 enfin, l’ouverture de la naturalisation a pour contrepartie la restriction des droits des naturalisés. Mais surtout, à partir de 1940, se produisent de véritables « crises ethniques » de la nationalité : antisémite sous Vichy, racialiste à la Libération, antimusulmane plus récemment.
    Objet, à gauche comme à droite, de croyance plus que de connaissance, sujet de nombreux affrontements politiques et juridiques, la nationalité française n’avait jamais vu son histoire reconstituée, analysée, interprétée. Voilà la chose faite.

    Duke University Press, 2008, 438 p.
    version anglaise de Qu’est-ce qu’un Français ? Histoire de la nationalité française depuis la Révolution (Grasset, 2002, éd. revue et augmentée Gallimard, coll. « Folio-Histoire », 2004).


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  • Liberté, Egalité, Discriminations.
    L’« identité nationale » au regard de l’histoire

    Liberté, Egalité, Discriminations.  L’« identité nationale » au regard de l’histoire. Patrick WeilPatrick Weil

    La France souffre-t-elle d’un excès de repentances et de guerres mémorielles ? A-t-elle le droit de « choisir » ses immigrés par origine géographique ? À ces questions, le président de la République, Nicolas Sarkozy, a répondu oui, au nom de « l’identité nationale ».

    L’enquête historique permet de répondre autrement : à deux moments de son histoire – en 1945 et en 1978-1980 – la France a été sur le point de fonder sa politique de l’immigration sur un critère ethnique, pour y renoncer finalement. En revanche, en matière de nationalité, des discriminations « ethniques » ont été pratiquées. Elles ont laissé des traces d’autant plus profondes que le principe d’égalité est au cœur de l’identification des Français à la République. C’est la raison pour laquelle le politique intervient dans le domaine mémoriel, non pour s’ériger en historien, mais pour réintégrer dans la nation des hommes et des femmes qui en ont été exclus.
    Les trois essais de ce volume, précis et concrets, rigoureux et novateurs, sont une lecture incontournable pour tous ceux qui refusent l’usage politique de « l’identité nationale ».

    Grasset & Fasquelle, 2008, 208 p.
    et Gallimard, coll. « Folio histoire, n° 168 », 2009, 234 p.


     

     

    1916 Travailleurs étrangers indochinois - Annamites à Saint-Raphaël

    1916 Travailleurs étrangers indochinois

    source : Gallica ("Annamites" à Saint-Raphaël)  - cliquer pour agrandir

    Paris 05 août 1914, l'inscription des étrangers avant leur évacuation

    Paris 05 août 1914, l'inscription des étrangers avant leur évacuation, pour certains, en Bretagne

    source : Gallica - cliquer pour agrandir

     


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