• Écrit du front. Lettres de Maurice Pensuet, 1915-1917

    Écrit du front. Lettres de Maurice Pensuet, 1915-1917Édition établie par
    Antoine Prost

    Alors que le dernier poilu a disparu, l’expérience des soldats de la Première Guerre mondiale ne cesse de nous fasciner. Maurice Pensuet a tout juste vingt ans lorsqu’il est mobilisé en 1915 comme soldat de 2e classe. Pendant vingt-sept mois de front, il écrit très régulièrement à ses parents. Issu d’un milieu modeste de commerçants d’une petite ville des bords de Loire il était apprenti horloger. Et par là même par la voix de ce « poilu comme les autres », c’est la majorité des jeunes hommes perdus dans la boucherie de la Grande Guerre qui se fait entendre. Jour après jour, il décrit son quotidien : désespoir, épuisement physique et moral mais aussi moments de joie partagés entre soldats. Car bien qu’il ne renâcle pas à monter à l’assaut, ce pacifiste comprend très vite que la guerre n’est pas près de finir. Il aspire alors à la bonne blessure, celle qui lui assurera la vie sauve sans l’amputer gravement.
    Ainsi les lettres de Maurice Pensuet à ses parents constituent un témoignage exceptionnel sur un aspect de la guerre mal connu : les rapports entre l’avant et l’arrière. Que pouvait écrire un poilu à ses parents ? Pouvait-il se faire comprendre ? Manifestement non, ou du moins pas complètement. Là réside sans doute la qualité majeure de cette correspondance, qui manifeste à la fois la profondeur de l’amour filial et l’étrangeté radicale de l’expérience du feu, et nous rend ce jeune soldat infiniment sympathique.

    Taillandier, 2010
    383 p.


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  • Histoire culturelle de la France au XXe  siècle

    Histoire culturelle de la France au XXe  siècle - Pascale GoetschelPascale Goetschel

    Qu’appelle-t-on « histoire culturelle » ? Comment s’est-elle constituée ? Quels domaines couvre-t-elle ? En quoi se distingue-t-elle de l’histoire des arts, de celle des idées, de celle des institutions culturelles ? Tout l’enjeu de ce dossier consiste à définir ce vaste espace historiographique dans sa cohérence et sa diversité, en s’appuyant sur des exemples aussi variés que la politique culturelle du Front populaire, l’évolution de la radio et de la télévision, la cinéphilie, l’histoire de la virilité ou celle de mythes nationaux tels que le Tour de France ou la Tour Eiffel.
    Ce dossier propose donc un panorama, non exhaustif – comment pourrait-il l’être ? –, d’un domaine qui constitue aujourd’hui l’un des champs les plus dynamiques de la recherche historique.

    La Documentation française, 2010
    65 p. illustrées

     

     


     Illustration audio

    L’histoire du théâtre à la télévision abordé par Pascale Goetschel lors d'une émission sur France Inter, émission le Grand Bain, du 14 juin 2014, extrait de 5 mn, où il est question de « Au théâtre ce soir » : 

    Pascale Goetschel :     

    Illustration sur le site de l'INA, "Au théâtre ce soir", diffusion télévisée ORTF du 22 décembre 1966 de la pièce "Interdit au public"

    Présentation de la pièce "Au théâtre ce soir", Interdit au public" : "Comédie sur les moeurs des gens de théâtre. La caméra glisse un oeil indiscret dans les coulisses et nous montre les mille petits drames précédant la création d'une pièce.Hervé Montagne, célèbre auteur du boulevard, est furieux : l'interprète principale de sa prochaine pièce annonce qu'elle attend un enfant et aucune comédienne n'est libre pour reprendre le rôle, à l'exception de Gabrielle Tristan, la meilleure de toutes. L'ennui est qu'Hervé et Gabrielle sont fâchés à mort... Autrefois mariés, ils divorcèrent avec fracas et ne s'adressent plus la parole depuis sept ans, bien qu'ils aient un fils de vingt ans, Pierre. La loi du théâtre sera-t-elle plus forte que les vieilles rancunes et les jalousies des comédiens ?". Générique
    réalisateur : Pierre Sabbagh   
    metteur en scène de théatre : Jean Le Poulain ;
    interprètes : Jean Le Poulain ; Maria Pacome ; Marthe Mercadier ; Jacques Ciron ; René Clermont ; Guy Michel ; Christine Chicoine ; Jean Marsan ; Jean Louis Broust ; Françoise Danell ;

    Pierre Sabbagh - Pascale Goetschel


     

    Pascale Goestchel dans la même émission (France Inter, le Grand Bain, 14 juin 2014 sur  L’histoire du théâtre à la télévision) au sujet cette fois des dramatiques à la télévision :

     

    Illustration sur le site de l'INA, "En votre âme et conscience", diffusion télévisée ORTF, du 12 septembre 1958, de "Un combat singulier ou l'affaire Beauvallon" 

    1958, de "Un combat singulier ou l'affaire Beauvallon" Le 26 mars 1846, aux assises de Rouen le procès de Jean Baptiste de Beauvallon, rédacteur au journal "Le Globe", fit grand bruit dans les milieux artistiques et littéraires de l'époque. Accusé d'avoir le 11 mars 1845, au cours d'un duel interdit par la loi, tué volontairement et avec préméditation Dujarrier, journaliste à "La Presse". Au nombre des principaux témoins, Alexandre DUMAS et Lola MONTÈS. Beauvallon avait-il voulu venger son honneur lors d'un duel qui a mal tourné ? Ou bien, comme le prétendait l'accusation, était-ce un meurtre soigneusement camouflé, un crime parfait ? Acquitté au terme d'un premier procès, Beauvallon fut finalement condamné à dix ans de réclusion pour faux témoignage à l'issue d'un second procès.

    Emission : En votre âme et conscience
    réalisateur : Jean Prat
    producteurs : Pierre Dumayet ; Pierre Desgraupes ; Claude Barma ;
    interprètes : Claude Laydu ; Bruno Cremer ; Jean Marie Robain ; Antoine Marin ; Pierre Asso ; André Chaumeau ; Yves Brainville ; Henri Nassiet ; Michel Trevieres ; Gib Grossac ; Alain Janey ; Tony Taffin ; Edgar Auzouville ; Samara De Cordova ;
    présentateur : Pierre Desgraupes ;


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  • Désirs de toit.
    Le logement entre désir et contrainte depuis la fin du XIXe  siècle

    Désirs de toit, Le logement entre désir et contrainte depuis la fin du XIXe  siècle. Danièle Voldmansous la direction de
    Danièle Voldman

    Créaphis, 2010
    coll. « Lieux habités - histoire urbaine »
    208 p.


    La jouissance d’un toit constitue l’une des pierres angulaires de notre société. Au début du XXIe  siècle, la crise du logement que l’on croyait réglée depuis les années 1970 semble être revenue. Les temps sont à nouveau marqués par l’introuvable équilibre entre une offre inadaptée et une demande jamais assouvie. Parce que le logement est à la fois marchandise, socle de la solidarité nationale, objet de désir comme de spéculation et de tentative de patrimonialisation, il ne peut quitter l’horizon des politiques comme celui de la vie quotidienne de chacun. Dans ce contexte tendu qui érode et banalise la « question du logement », un discours différent est-il possible ? Le pari de cet ouvrage est de revenir sur les contraintes et les attentes liées au logement pendant plus d’un siècle. L’observation sur la durée permet de faire le lien entre l’actualité immédiate et le temps plus long de l’histoire du logement en France depuis la fin du xixe siècle. Que nous disent, sur le logement ou sur son manque, la visibilité accrue des personnes à la rue ? L’occupation d’immeubles par des familles et des individus sans domicile ? Les hésitations du logement social ? L’actualité apparaît souvent irréductible à toute comparaison avec hier ou, au contraire, sommairement similaire avec tel ou tel repère devenu lieu commun, au détriment de logiques plus souterraines.
    Une réalité complexe dans laquelle contraintes, rêves et désirs restent toujours étroitement mêlés


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  • Lire, voir, entendre. La réception des objets médiatiques

    Lire, voir, entendre - Pascale Goetschel, François Jost  et Myriam Tsikounassous la direction de
    Pascale Goetschel, François Jost
    et Myriam Tsikounas

    Depuis le texte fondateur de Hans Robert Jauss, Pour une esthétique de la réception, paru en 1967 et traduit en français en 1978, l’analyse de la réception des oeuvres et plus encore de «  l’horizon d’attente  » qui les détermine s’est imposée chez les spécialistes de l’histoire littéraire, avant de s’étendre aux autres disciplines.
    Dans cette perspective, philosophes, sociologues, historiens, spécialistes de littérature, de communication mais aussi acteurs de la réception et de la création s’interrogent au fil de l’ouvrage sur la réception des « objets médiatiques », c’est-à-dire l’ensemble des productions culturelles et/ou artistiques aux XIXe et XXe  siècles, période qui se caractérise par l’essor des cultures médiatiques.
    L’histoire proposée ici est donc celle des écrits, des images ou des sons mis en forme par les médias les plus divers : roman et presse, spectacle vivant, cinéma et télévision, internet.
    Organisé en trois grands moments : « Les discours de la réception », « Usages et appropriations » et « La spirale production/réception », ce livre présente un grand nombre d’études de cas – du compte rendu académique des livres d’histoire aux réseaux de lectrices de littérature sentimentale, de la réception des paysages peints par Otto Dix aux interprétations journalistiques de la téléréalité – tout en offrant un bilan historiographique et des approches théoriques renouvelées.

    Paris, Publications de la Sorbonne
    coll. « Histoire contemporaine, 1 », 2010, 400 p.
    isbn 978-2-85944-648-2   prix : 35 €


     

    Exposition Otto Dix - 1957

    Ouverture de l'exposition Otto Dix à Berlin le 12 avril 1957 :
    De gauche à droite le Peintre Otto Dix et de son épouse, le professeur Otto Nagel, président de l'Académie allemande des Arts, le Premier ministre Grotewohl et le vice-président du Conseil des ministres et ministre des Affaires étrangères, M. Lothar Bolz.

     


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  • Genre, filières migratoires et marché du travail

    Genre, filières migratoires et marché du travail, Philippe Rygiel et Manuela Martini Dossier dirigé par
    Philippe Rygiel et Manuela Martini 

    Les portraits de femmes migrantes rassemblés dans ce dossier ont pour premier mérite de montrer que cette image ne fut jamais qu’un mythe. De la Bretonne qui gagnait le paris Paris du xixe siècle, aux infirmières venant des Caraïbes, des Chinoises qui s’implantent en France aux Irlandaises installées à Québec, toutes travaillent, au sein du ménage comme à l’extérieur de celui-ci.
    Les formes genrées du travail immigré ne sont cependant jamais tout à fait les mêmes. Et empruntant à la sociologie ou à l’anthropologie, les historiens reconnus qui nous font ici part de leurs travaux s’interrogent sur les formes, le sens et les conditions de celui-ci. Le travail salarié est-il toujours pour la femme migrante la condition de son autonomie ? Favorise-t-il une redistribution des rôles au sein de la famille ? Et comment comprendre, sur la longue durée, à la fois les formes pérennes du travail féminin migrant et ses transformations récentes ?
    Ce recueil en effet, qui intéressera les spécialistes des questions d’immigration, permet aussi à tous de mieux percevoir les gestes des hommes et des femmes qui permettent nos sociétés contemporaines.

    Migrations Société, vol. 22, n° 127, janvier-février 2010, 176 p.


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  • Les Tsiganes en France, 1939-1946
     

    Denis PeschanskiLes Tsiganes en France, 1939-1946 - Denis Peschanski

    Plusieurs milliers de Tsiganes ont été internés en France entre 1940 et 1946 pour le seul fait qu’ils étaient nomades. Ils furent ainsi parmi les plus touchés par les mesures de contrôle et de coercition promulguées pendant la guerre.
    De la Troisième République finissante à la Libération, Denis Peschanski fait le point sur les conditions dramatiques dans lesquelles ces hommes, ces femmes et ces enfants ont vécu dans la France des années noires. L’étude de référence sur un drame oublié pendant des décennies.

     

    CNRS éditions, 2010
    176 p.

     

     


    Montreuil-Bellay (49) - plaque commémorative, camp d'internement (tziganes)


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  • L’embuscade de Palestro. Algérie 1956

    L’embuscade de Palestro. Algérie 1956, Raphaëlle BrancheRaphaëlle Branche

    Palestro, le 18 mai 1956 : 21 militaires français tombèrent dans une embuscade. Un seul d’entre eux survécut, les corps des autres furent retrouvés mutilés. Quelques mois après que le contingent avait été rappelé pour lutter contre l’insurrection qui se propageait en Algérie, la nouvelle fit l’effet d’une bombe. « Palestro » devint vite synonyme de la cruauté de cette guerre qui ne disait pas son nom. Pourquoi, alors qu’il y eut d’autres embuscades meurtrières, a-t-on plus particulièrement retenu celle-ci ? Pour comprendre les raisons de cette persistance dans l’imaginaire national français, il a fallu enquêter en Algérie et comprendre ce qu’il en était là-bas. L’action des maquisards de l’Armée de Libération Nationale était-elle également distinguée ?
    Mais l’analyse ne pouvait s’en tenir aux événements de l’année 1956 : il a fallu aller voir plus loin et interroger un passé plus ancien, là où s’étaient noués les liens coloniaux. Sous les pas des combattants de 1956 en effet, d’autres Français et d’autres Algériens avaient laissé leurs traces. Ce livre est aussi leur histoire. 

    Armand Colin, 2010,
    coll. « Le Fait guerrier »
    256 p.

     


    Vidéo de présentation (CHS Prod) : L’embuscade de Palestro. Algérie 1956, Raphaëlle Branche


    Palestro - 1 - Raphaelle Branche par CentreHistoireSociale


    Palestro : histoires d'une embuscade- 2... par CentreHistoireSociale

     

    Lakhdaria (Palestro) 50 ans plus tard :

    L’embuscade de Palestro. Algérie 1956, Raphaëlle Branche

    Crédit photo flickr / Damien Boilley

     


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  • Dix ans d'histoire culturelle

    Dix ans d'histoire culturelle - Évelyne Cohen, Pascale Goetschel, Laurent Martin et Pascal Orysous la direction de
    Évelyne Cohen, Pascale Goetschel, Laurent Martin et Pascal Ory

    Anthologie des conférences et tables rondes organisées dans le cadre du congrès annuel de l'association pour le développement de l'histoire culturelle propose un panorama unique en son genre des propositions avancées par l'histoire culturelle en France et, dans une moindre mesure, à l'étranger depuis dix ans. Regroupés en sections thématiques (définitions et frontières, objets, regards et transferts, débats), ces textes rédigés par d'éminents spécialistes venus de divers horizons (historiens, sociologues, philosophes, historiens de l'art ou de la littérature) donnent à voir à la fois la permanence de certains questionnements et leur renouvellement.

     

     

    Presses de l'Ensib, septembre 2011
    coll. « Papiers »

     

    150 x 230 mm • 314 pages
    isbn : 978-2-910227-94-4
    prix : 39 €

     


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  • Plaisance près Montparnasse. Quartier parisien, 1840-1985  (Jean-Louis Robert)

    Plaisance près Montparnasse. Quartier parisien, 1840-1985  Jean-Louis Robert

    Ce livre évoque sous tous ses aspects l'histoire de Plaisance, quartier populaire de Paris. Un très court temps, Plaisance fut une banlieue verte et plaisante, qui devint rapidement, mais difficilement, un des quartiers les plus populaires de la capitale, avec une large dominante ouvrière. C'est alors toute une riche sociabilité, où se côtoient misère, fête et parfois violence, ainsi qu'une intense vie démocratique qui se révèlent. Dans cette histoire urbaine est mis en valeur le rôle décisif des habitants-citoyenns dans les politiques publiques parisiennes. Enfin, le livre évoque la période douloureuse de la destruction d'une forte partie du quartier, au prétexte de la rénovation, sans négliger les luttes et la nouvelle culture urbaine qui en sont issues. Quartier périphérique de Paris, quartier populaire, Plaisance est aussi un quartier de la rive gauche. Il en est marqué, en particulier par l'extrême abondance des artistes plasticiens qui y résident ou y ont leur atelier. Mais le livre témoigne de l'absence de présence symbolique du quartier, très peu connu des Parisiens. Il n'est qu'une arrière-cour de Montparnasse. Le livre ouvre alors le chemin à une réflexion sur la construction des légitimités symboliques.

    Publications de la Sorbonne, novembre 2012  - 160 x 240 mm • 626 pages  - isbn : 978-2-85944-716-8 - issn : 1243-0269 - prix : 42 €

     Vidéo de présentation

    Dans ce film-vidéo (durée : 1 heure), l'historien Jean-Louis Robert présente le contenu de son dernier ouvrage "Plaisance, près Montparnasse", histoire urbaine du quartier Plaisance, histoire d'un quartier très populaire de Paris au XIXe et XXe siècle. Des images et photos d'archives des rues de ce quartier et quelques extraits filmés illustrent les propos de l'historien.
    Production vidéo : Centre d'Histoire Sociale.   Réalisation : Jeanne Menjoulet
    Quelques illustrations, orientée ici sur le monde du travail dans le quartier parisien de Plaisance :
     
    1913, Paris, Bd Brune. Fabrique de timbres-poste (cliquer pour agrandir)

    Quartier Plaisance, à l'intérieur du grand bâtiment de la poste, les ateliers du timbre, 103 boulevard Brune, en 1913 :

    Fabrique de timbres-poste
    - séchage, gommage et sortie des feuilles
    (on remarque le jeune âge des ouvriers, cliquer sur la photo pour l'agrandir)
    source Gallica

    Paris, 1913, Bd Brune. Fabrique de timbres-poste boulevard Brune - ébarbage et mise en paquets (cliquer pour agrandir)

     

     

    Fabrique de timbres-poste boulevard Brune en 1913 (ateliers du timbre, boulevard Brune)

    - ébarbage et mise en paquets, cliquer sur la photo pour l'agrandir

    source Gallica 

    1913, ateliers du timbre-poste, boulevard Brune, cliquer pour agrandir

     

    1913 Fabrique de timbres-poste boulevard Brune
    - perforation des cartes-lettres (cliquer sur la photo pour l'agrandir)

     source Gallica

     

     

    Ateliers Ernault, 169 rue d'Alésia Paris - 1908 Machine-outil

     

     Autre usine importante du quartier plaisance, les ateliers Ernault, 169 rue d'Alésia, en 1908 (fabrication de machines-outils) cliquer pour agrandir
    source Gallica

     

     

    Un exemplaire de tour Ernault, vendu à l'Institut Electromécanique : une étudiante s'exerce au maniement d'un tour parallèle Ernault, construit à Plaisance. cliquer pour agrandir

     

    Un exemplaire de tour Ernault, vendu à l'nstitut Electromécanique : une étudiante s'exerce en 1928 au maniement d'un tour parallèle Ernault.
    source Gallica
    (En 1928, cette école est sans doute l'Institut électromécanique féminin créé en 1925 par Marie-Louise Paris et abrité par le CNAM)

     

     

     

    Dans le quartier Plaisance en 1932 : au coin de la rue du Colonel Monteil et du boulevard Brune, boutiques aménagées en salles de classe (cliquer sur la photo pour l'agrandir)

    Plaisance près Montparnasse, histoire d'un quartier parisien, 1840-1985. Jean-Louis Robert. Livre et vidéo

     

    source Gallica

     


     

    Goguette de Plaisance (Montrouge)


    Citée dans le livre (et dans la vidéo de présentation en haut de cette page), une nouvelle de J. K. Huysmans décrit u
    ne goguette dans le Montrouge de l'époque (aujourd'hui le quartier Plaisance) vers 1880 (la nouvelle, "une goguette", appartient au recueil "les mystères de Paris), elle fut initialement publiée dans le Gaulois 

    Plaisance près Montparnasse, histoire d'un quartier parisien, 1840-1985. Jean-Louis Robert. Livre et vidéo

      Cliquer ici ce lien pour accéder à la lecture

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Aux origines de l'antiracisme. La LICA, 1927-1940

    Aux origines de l'antiracisme - Emmanuel DebonoEmmanuel Debono

    À la fin des années 1920 naît la première organisation antiraciste française, la Ligue internationale contre l'antisémitisme (LICA, actuelle LICRA). Ciblant d'abord les manifestations antijuives qui surviennent en Europe centrale et orientale, elle doit très vite affronter la résurgence de l'antisé-mitisme dans une France où on le croyait à tort éteint, et faire face à un défi sans précédent, le national-socialisme.
    Dans le contexte tourmenté des années 1930, les militants de la LICA inventent une doctrine et se dotent de moyens d'action. À côté des batailles rangées contre leurs adversaires, du boycottage des dictatures et d'une propagande véhémente, ils définissent un projet politique visant à donner une dimension institutionnelle à l'antiracisme dans la France républicaine.
    S'appuyant sur des fonds d'archives inédits et considérables – dont les archives de la LICA rapatriées de Moscou au début des années 2000 –, Emmanuel Debono retrace l'histoire des pionniers du militantisme antiraciste en France, avant que la défaite de 1940 ne plonge leur idéal dans les ténèbres. Il met en lumière l'attitude des pouvoirs publics, celle des élites politiques et intellectuelles, en métropole comme en Afrique du Nord, face à des démonstrations de haine souvent minimisées.

    CNRS Éditions, octobre 2012   coll. «Seconde Guerre mondiale»  500 pages  isbn : 978-2-271-07295-5

    prix : 27€

     Présentation vidéo de l'ouvrage


    La LICA - Aux Origines de l'antiracisme... par CentreHistoireSociale


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