• Harcourt 1934-2009 par Françoise Denoyelle

    Harcourt 1934-2009 - Françoise Denoyelle

    Présenter l’histoire d’Harcourt, c’est reconstituer l’histoire d’un studio au XXe siècle dans le cadre plus général de la photographie et de l’évolution de notre société. Comment est-on passé de l’artisanat à l’industrie, de la commande privée au marché de l’art ? Quel rôle ont joué l’État et les différents repreneurs? Comment s’est installé le mythe ? Pourquoi l’intérêt pour un type de portrait historiquement daté et devenu kitch n’a-t-il pas cessé ? Rassemblant des témoignages, des informations techniques, industrielles, commerciales, écono-miques, et juridiques, analysant des critères esthétiques, des modes et des comportements, l’ouvrage tente de répondre à ces questions.

    Françoise Denoyelle
    Éditions Nicolas Chaudun, 2009
    156 p.
    prix : 45 €

     

    Extrait du blog En Mode Fashion.com
    Cette année, le célèbre Studio Harcourt fête ses 75 ans. Une longévité exceptionnelle pour un studio photo.
    Un livre et une exposition viennent ainsi saluer cette place à part qu’occupe le Studio Harcourt dans l’imaginaire collectif français.
    En effet, tout le monde a, un jour, entendu parler du Studio Harcourt ou, eu l’occasion d’admirer l’un des fameux portraits noir et blanc qui font la griffe du Studio.
    « En France, on n’est pas acteur si l’on n’a pas été photographié par le Studio Harcourt », disait Roland-Barthes.
    Comme l’explique Françoise Denoyelle : « Présenter l’histoire d’Harcourt, c’est reconstituer l’histoire d’un studio au XXème siècle dans le cadre plus général de la photographie et de l’évolution de notre société. Comment est-on passé de l’artisanat à l’industrie, de la commande privée au marché de l’art ? Quel rôle ont joué l’Etat et les différents repreneurs ? Comment s’est installé le mythe ? Pourquoi tant d’intérêt pour un type de portrait historiquement daté et devenu kitsch ? (…) Cet ouvrage est celui d’une historienne qui apporte sa contribution à l’histoire de la photographie. (…) Mais surtout, ce livre est un hommage aux photographes qui passèrent par le studio et photographièrent les stars. »
    Dans l’ouvrage de Françoise Denoyelle, on apprendra, par exemple, que la fameuse signature Studio Harcourt que l’on retrouve apposée sur chacune des photos du Studio est en réalité une reproduction de la signature de Cosette Harcourt lorsqu’elle signa de son nom, l’acte de propriété du Studio…

    On découvre ainsi l’histoire du Studio depuis la fin des années folles jusqu’à son renouveau actuel. Le livre est bien sûr largement illustré de quelques uns des portraits les plus célèbres du Studio : de Brigitte Bardot à Carole Bouquet en passant par John Galliano ou Ali Mahdavi.

     


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  • An American in Hitler’s Berlin.
    Abraham Plotkin’s. Diary, 1932-1933

    An American in Hitler’s Berlin.  Abraham Plotkin’s. Diary, 1932-1933. Ed. Catherine Collomb & Bruno Groppoedited and with an introduction by
    Catherine Collomb & Bruno Groppo

    Abraham Plotkin, un syndicaliste américain issu de l’immigration juive, vécut à Berlin de novembre 1932 jusqu’à mai 1933. Dans la capitale allemande, où il noua de nombreux contacts avec des responsables syndicaux, il fut un témoin direct de la crise finale de la République de Weimar, de l’arrivée au pouvoir d’Hitler et de l’instauration de la dictature nazie. Ce livre publie, pour la première fois, le journal qu’il rédigea, jour après jour, pendant cette période. Le témoignage de Plotkin concerne principalement la situation du mouvement ouvrier, la condition des Juifs, ainsi que la situation sociale à Berlin (logement, chômage, santé publique, alimentation), qu’il put étudier de près avec l’aide de plusieurs dirigeants sociaux-démocrates, dont il nota les analyses en même temps que ses observations personnelles.
    Comparé aux écrits d’autres observateurs américains du Troisième Reich, le journal de Plotkin est unique par son style, ainsi que par les thèmes et la période traités. La plupart des descriptions de l’arrivée d’Hitler au pouvoir mettent l’accent sur les institutions politiques et sur les affrontements entre le parti nazi et d’autres forces politiques. Plotkin, au contraire, est particulièrement attentif aux facteurs socio-économiques et analyse la situation du point de vue du mouvement ouvrier, grâce notamment à ses contacts avec des responsables syndicaux et politiques sociaux-démocrates de premier plan. Chronologiquement, le journal commence à un moment où l’arrivée au pouvoir d’Hitler n’était pas encore inévitable et où la gauche allemande croyait encore possibles d’autres solutions à la crise, et s’achève avec la description de la destruction complète du mouvement ouvrier allemand en mai 1933.
    L’essai introductif de Catherine Collomp et Bruno Groppo analyse la situation politique et sociale de l’époque en Allemagne et particulièrement à Berlin, les différences entre syndicats allemands et syndicats américains, ainsi que l’itinéraire personnel de Plotkin et ses initiatives pour venir en aide à des syndicalistes allemands persécutés par le régime nazi. Le livre inclut également des notes biographiques sur les personnes rencontrées par Plotkin en Allemagne ou simplement citées dans son journal.

    Urbana and Chicago, University of Illinois Press,
    2009, 206 p.

    An American in Hitler’s Berlin.  Abraham Plotkin’s. Diary, 1932-1933. Ed. Catherine Collomb & Bruno GroppoAbraham Plotkin
    Birth: Aug. 22, 1892
    Dnipropetrovs'ka, Ukraine

    Death: May 28, 1988
    West Hollywood, Los Angeles County
    California, USA

     

    Abraham Plotkin was born in 1892 in Russia. Around the turn of the century, he and his family immigrated to the United States. He grew up in Philadelphia and New York City where, until he was 15, he attended school and worked a string of miserable jobs. Plotkin's interest in the labor movement grew. As a young adult, he joined the International Ladies Garment Workers Union and remained a prominent figure in the organization for most of his adulthood. He died in May of 1988, at age 96.

     


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  • Sceaux et le « Grand Paris ».
    Du patriotisme municipal aux solidarités métropolitaines, XIXe-XXe siècles

    Sceaux et le « Grand Paris » - Emmanuel BellangerEmmanuel Bellanger

    Ce livre revisite deux siècles d’histoire urbaine et politique de la cité scéenne. Il donne à découvrir une municipalité qui défend avec ardeur son identité locale, son « esprit de clocher ». Ce patriotisme municipal a pour mot d’ordre la préservation de son patrimoine et l’embellissement de son espace public.
    Cette vision égotiste de l’action publique pourrait laisser croire que la bonne ville de Sceaux se suffit à elle-même, que ses élus gèrent, seuls, en bons pères de famille les intérêts de leur cité sans se soucier de ce que vit le voisin, proche ou plus lointain, banlieusard ou parisien. La réalité est en dissonance avec cette image d’une commune repliée sur elle-même, rivée sur ces acquis, incapable de nouer des ententes, des compromis avec les collectivités environnantes qui forment avec elle ce qu’il est convenu d’appeler, à partir des années 1900, le « Plus Grand Paris ». Au cours des XIXe et XXe siècles, la ville de Sceaux est ainsi passée du statut de commune rurale à celui de ville moderne connectée aux infrastructures et aux grands réseaux sociaux et techniques du Grand Paris.
    Réalisé à l’initiative de Philippe Laurent, actuel maire de Sceaux, spécialiste des finances locales, ce livre est une contribution à la connaissance de l’environnement urbain, politique et institutionnel de la ville de Sceaux. Il suit une lecture chronologique. Trois périodes s’y distinguent. La première se focalise sur l’âge d’or de la commune de Sceaux, ville sous-préfectorale « capitale d’arrondissement ». La seconde recouvre la période structurante du premier âge des coopérations intercommunales et départementales de la Belle Époque à l’entre-deux-guerres qui voit, en 1923, la cité scéenne couronnée par la création du domaine départemental de Sceaux, un joyau du Grand Paris. La troisième partie, ponctuée par les mandatures du ministre socialiste de l’Intérieur Édouard Depreux, un grand maire bâtisseur (1944-1959), et du conseiller d’État, Erwin Guldner, son successeur chrétien-démocrate (1959-1983), interroge les décennies d’après-guerre à la lumière des transformations urbaines des Trente Glorieuses et de la réforme administrative fondamentale du 10 juillet 1964 qui met fin à l’expérience du Grand Paris. L’ouvrage s’achève sur les transformations du paysage intercommunal et les enjeux de la gouvernance métropolitaine.

    Ville de Sceaux, 2009
    coll. « Regards sur Sceaux », 145 p.


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  • La Fédération de l’Éducation nationale (1928-1992) : histoire et archives en débat

    La Fédération de l’Éducation nationale (1928-1992). Laurent Frajerman, F. Bosman, J.-F. Chanet et Jacques Giraultsous la direction de
    Laurent Frajerman, F. Bosman, J.-F. Chanet et Jacques Girault

    La Fédération de l’Éducation nationale occupait une place originale dans le paysage syndical français, jusqu’en 1992. Elle s’éteint alors en donnant naissance à l’UNSA Éducation et à la Fédération syndicale unitaire. Elle avait acquis une telle influence politique que les enseignants étaient associés à la définition des politiques éducatives. Cette organisation tirait-elle sa particularité de ce qu’on qualifie volontiers de corporatisme, de sa forte représentativité ou encore de son unité maintenue ? Le dépôt de ses correspondances, comptes rendus de réunions, photographies, enregistrements sonores au Centre des archives du monde du travail permet un nouveau regard.
    Fruit d’un travail pluridisciplinaire, cet ouvrage reproduit une sélection de documents et comprend une bibliographie exhaustive ainsi qu’une présentation des archives de la FEN. Historiens, sociologues et archivistes ont croisé leurs analyses sur les doctrines et les pratiques du syndicalisme enseignant et les ont confrontées aux avis et témoignages des acteurs, offrant ainsi un éclairage inédit.
    Comment la FEN parvenait-elle à préserver un univers et un horizon communs tout en s’accommodant d’une diversité de positions revendicatives, d’idéologies, de cultures professionnelles en son sein ? Le jeu des tendances notamment laissait libre cours à un rapport original aux autres organisations (syndicats ouvriers et étudiants, mutuelle…). Cette histoire de la conquête d’une autonomie de la société enseignante marque encore les mobilisations contre les politiques actuelles, que ce livre aide à comprendre.

    Presses Universitaires du Septentrion, 2009
    351 p. ill.


    28 mai 1968, Interview de Monsieur AULONG, secrétaire adjoint de la FEN sur la situation universitaire.

    30 novembre 1973, congrès de la FEN "pas de scission", la tendance autonome, proche du parti socialiste, se maintient après une lutte difficile...
    (suivi d'un sujet sur un meeting de la ligue communiste révolutionnaire, "Rouge", à la tribune Alain KRIVINE, Michel Recanati et Daniel Bensaïd )

     

    Edition spéciale, 10 novembre 1988, Reportage de Florence VIELCAMET sur Le Syndicat du corps enseignant : la FEN et le "syndicalisme de service" - Ce reportage montre l'étendue des activités du syndicat qui s'occupe aussi bien d'offrir à ses adhérents les garanties habituelles (assurances, mutuelle) que d'offrir des services d'ordre économique (magasin CAMIF, service funérailles à taux préférentiel) et d'ordre financier (prêts à taux avantageux). - interview de Cléo LAFORE, professeur de biologie, expliquant pourquoi elle adhère à la FEN et de quels avantages elle bénéficie. - interview d'un vendeur CAMIF à propos des tarifs accordés aux sociétaires ([vue générale] magasin CAMIF). - interview Monsieur DASSONVILLE : explique les taux avantageux proposés par la CASDEN. - interview d'un employé d'un service funéraire MGEN : parle des tarifs préférentiels accordés (quelques plans funérailles). - interview Philippe LECAT, avocat : l'organisation de la FEN...

     

     


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  • L’antifascisme en France, De Mussolini à Le Pen

    L’antifascisme en France, De Mussolini à Le Pen. Gilles VergnonGilles Vergnon

    « Le fascisme ne passera pas. » Ce mot d’ordre, dirigé contre des adversaires divers et successifs, inscrit sur des tracts ou des calicots, scandé par des générations tie militants, a traversé, depuis les événements de février 1934, une bonne partie du xxe siècle. Le premier mai 2002, après le premier tour de l’élection présidentielle où Jean-Marie Le Pen était arrivé en deuxième position, il était encore clamé dans les rues des principales villes du pays par de jeunes manifestants.
    Dans cet ouvrage, Gilles Vergnon propose une synthèse sur un objet politique longtemps négligé par l’historiographie ou, plus récemment, devenu le prétexte à diverses polémiques. Abordée dans une perspective longue, des années 1920 où s’invente l’antifascisme à l’ombre de Mussolini, aux métamorphoses des années 1970-2000 quand il se colore d’antiracisme, cette étude s’attarde particulièrement sur les années 1934-1936, quand l’antifascisme devient, sous la bannière de la « République démocratique et sociale », un phénomène de masse et un puissant levier unitaire pour les gauches françaises. Au-delà, elle permet d’éclairer, sous un angle particulier, plusieurs décennies d’histoire du système partisan français, ainsi que le rapport des gauches à la République.

    Presses universitaires de Rennes, 2009
    coll. « Histoire », 234 p.


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  • Les assurances sociales en Europe

    Les assurances sociales en Europe - sous la direction de  Michel Dreyfus

    Longtemps sous-estimée par les historiens la protection sociale est devenue depuis deux décennies un objet d’étude important, en France comme en Europe. Pourtant l’histoire des assurances sociales restait à écrire à travers une démarche comparative internationale et c’est ce que fait cet ouvrage dont la réalisation a bénéficié du soutien de la Mission historique de la Caisse des Dépôts et consignations.
    Sur tout le vieux continent, les assurances sociales se sont inspirées du modèle allemand organisé à travers les trois lois maladie (1883), accident (1884) et invalidité/vieillesse (1889), édictées sous Bismarck. Ce modèle a été repris dans de nombreux pays mais sous des formes très diverses liées à leur histoire nationale. Les différences entre ces modèles furent également considérables sur le plan chronologique puisqu’il fallut attendre près d’un demi siècle pour que la France se décide, en 1930, à adopter les assurances sociales ; elle fut d’ailleurs été le dernier grand pays d’Europe à le faire
    Ce livre, propose une histoire comparée des assurances sociales en Europe. Tout d’abord, il présente trois études inédites sur l’organisation de la protection sociale en Espagne, en Italie et en Grande Bretagne, de la fin duXIXe  siècle au terme de la Seconde Guerre. Il était nécessaire d’examiner ces réalisations au regard des Assurances sociales qui ont fonctionné en France jusqu’à la Libération : c’est pourquoi un chapitre traite de ces dernières et en particulier des acteurs sociaux – mutualistes, patrons et syndicalistes – qui, aux côtés de l’Etat, en ont assuré la gestion. Enfin, les liens internationaux noués par les organismes des assurances sociales des différents pays européens, à travers la Conférence internationale de la mutualité et des Assurances sociales (CIMAS), ont fait l’objet d’une contribution spécifique. Ecrit à l’heure où la construction politique et sociale de l’Europe est confrontée aux plus grandes difficultés, ce livre restitue l’histoire méconnue de cette protection sociale que Léon Bourgeois, le père du solidarisme, fut un des premiers à penser dans toute sa dimension internationale à la veille de la Grande Guerre.
    sous la direction de
    Michel Dreyfus avec les contributions de Santiago Castillo, Josefina Cuesta, Noel Whiteside, Luigi Tomassini et Patricia Toucas-Truyen.

    Presses universitaires de Rennes, 2009
    coll. « Pour une histoire du travail »
    261 p.


     

    12 décembre 1913, visite de Mr Poincaré au dispensaire Léon Bourgeois, 65 rue Vaneau, Paris

    12 décembre 1913, visite de Mr Poincaré au dispensaire Léon Bourgeois, 65 rue Vaneau, Paris
    source : Gallica (cliquer pour agrandir la photo)

     


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  • L’hôpital dans la France du XXe  siècle

    L’hôpital dans la France du XXe  siècle, Christian ChevandierChristian Chevandier

    1911 : le pays est touché par une canicule. Comme lors des grandes crises (guerres, épidémies), la population hospitalisée est frappée par un surcroît de mortalité sans que nul ne s’en émeuve hors de l’institution hospitalière. Aucun ministre ne démissionne, à un moment où il n’y a pas de ministère spécifique pour la Santé publique qui dépend de celui de l’Intérieur.
    2003 : le pays est touché par une canicule. C’est de l’hôpital que partent les premiers appels pour alerter la population et, quelques mois plus tard, le ministre de la Santé publique doit démissionner. Jadis objet d’indifférence, l’hôpital est devenu un thème central de l’action politique.
    De la fin du xixe au début du xxie siècle, l’hôpital connaît une formidable mutation. Alors qu’il était réservé aux indigents, il accueille aujourd’hui l’ensemble de la société. Alors que l’on y allait parcimonieusement, l’on s’y rend plus communément. Tandis que ces tournants de la vie étaient situés au domicile, c’est devenu le lieu où l’on naît et où l’on meurt. Les malades étaient dépossédés de leurs effets personnels à l’entrée dans un établissement hospitalier alors que les droits des patients sont aujourd’hui systématiquement rappelés. Jadis lieu d’accueil mais de relégation, l’hôpital est devenu un endroit où s’exerce la citoyenneté.
    L’on soignait mal et l’on guérissait peu dans l’hôpital des débuts de la Troisième République ; les seuls médecins présents étaient le plus souvent encore étudiants et le mot « infirmière » désignait un personnel sans formation. C’est dans les hôpitaux que les Français, sous la Cinquième République, sont le plus sérieusement pris en charge lorsque les frappe la maladie ou l’accident ; les meilleurs praticiens y exercent et le personnel paramédical est d’un haut niveau de qualification.
    C’est ce siècle d’une formidable mutation hospitalière qui est ici mis en perspective en prenant en compte les transformations de l’ensemble de la société. Dans sa démarche d’historien, l’auteur ne néglige pas l’évolution de la médecine, de l’économie et du droit hospitaliers et a recours à la sociologie des professions et des institutions. Pour comprendre comment l’hôpital est devenu ce formidable outil au service de la population, il prend en compte tous les acteurs : les médecins et le personnel des services de soins bien sûr, mais aussi le personnel administratif et les directeurs sans oublier les ouvriers qui ont, jusqu’au milieu du siècle, tenu dans le monde hospitalier un rôle de premier plan.

    Perrin, 2009
    coll. « Pour l’Histoire », 490 p.


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  • Maitron. Dictionnaire biographique - mouvement ouvrier - mouvement social, tome  5 : E-Ge

    Maitron. Tome 5

    Le tome 5 s’inscrit dans la nouvelle étape de la grande aventure éditoriale qu’est le Maitron, du nom de son créateur. La série comptera douze tomes, comprenant chacun un volume papier réunissant plus de 500 biographies et un cédérom proposant environ 2500 notices. Le Maitron couvre l’Occupation, la Résistance, la Libération, les guerres marquant l’effondrement du colonialisme pour aboutir à la coupure majeure de Mai 1968. La Libération et la Reconstruction modifient le paysage social ; la deuxième moitié des années quarante et les années cinquante voient s’affirmer la présence syndicale et politique, notamment dans la grande industrie. Les années 1947-1963 sont un temps fort du mouvement ouvrier rythmé par des grèves puissantes, celles des cheminots (1947), des mineurs (1948 et 1963). Les syndicats élargissent aussi leur influence sociale grâce aux élections aux comités d’entreprise et à la Sécurité sociale.
    Dans le même temps, s’imposent des thématiques comme l’anticolonialisme, l’éducation populaire. Le choix des biographies inclut ainsi la dimension culturelle, l’action politique ou revendicative des catégories émergentes comme celles des étudiants, des cadres et techniciens, et s’étend au champ associatif comme au champ intellectuel.

    sous la direction de Claude Pennetier 

     Les éditions de l’Atelier, 2009 - 462 p. + CD 


     

    Illustration vidéo : L'écrivain Didier Daenincks évoque des figures militantes (notices dans le Maitron) qui ont inspiré son oeuvre littéraire :


    Didier Daeninckx, « Regard d’écrivain sur le... par JeanMaitron

     

    Vidéo réalisée à l'occasion de la soirée "Hommage au Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier", animée par Edwy Plenel. Soirée tenue à l’Hôtel de ville de Paris, le 19 décembre 2012, organisée à l'occasion de la sortie du NOUVEAU MAITRON TOME 8 (Lem à Mel).

     

     


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  • Figures militantes en Val-de-Marne. Dictionnaire biographique Maitron : un siècle de militantisme sur le territoire de l’actuel Val-de-Marne, 1870-1970

    Figures militantes en Val-de-Marne. Dictionnaire biographique Maitron : un siècle de militantisme sur le territoire de l’actuel Val-de-Marne, 1870-1970 - Claude Pennetier et aliisous la direction de
    Claude Pennetier et alii

    Le Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier, mouvement social, qui se décline en un grand dictionnaire biographique français, mais aussi de nombreux dictionnaires étrangers et thématiques, s’ouvre pour la première fois à une dimension régionale : la banlieue parisienne considérée comme un territoire prioritaire.
    La banlieue rouge industrielle et ouvrière, très présente, mais pas seulement celle-ci. La banlieue verte des communes rurales de l’ex-Seine-et-Oise, la banlieue bleue des bords de Marne et de certains bords de Seine. Le Val-de-Marne s’affirme comme un terrain privilégié pour observer la diversité des acteurs du mouvement social : élus, syndicalistes, militants associatifs et culturels.

    Le dictionnaire puise les noms parmi les militants ayant eu une activité marquante dans les communes de l’actuel Val-de-Marne entre l’effondrement du Second Empire et en allant jusqu'au début de la décennie 1970, avec les temps forts que constituent la Commune de Paris, la constitution de la CGT (1895) et du Parti socialiste (1905), l’après Première Guerre mondiale, le Front populaire, la Résistance, la Libération, les protestations contre les guerres coloniales, mai 1968. Les itinéraires étant suivis jusqu’à nos jours, c’est une histoire très actuelle qui nous est proposée. Les lecteurs y découvriront les noms de leurs anciens élus, de leurs rues, de ceux connus ou oubliés qui ont forgé la vie sociale du département.
    Evocation rigoureuse et sensible, les biographies se veulent aussi une base de réflexion sur la complexité et les richesses des vies militantes. Des vies qui n’ont pas été de longs fleuves tranquilles dans une fin de XIXe  siècle qui n’avait de Belle époque que le nom et un xxe siècle marqué par les guerres mondiales et coloniales, les atteintes aux droits de l’homme, la taylorisation du travail. Mais aussi un XXe, qui vit s’affirmer les acquis sociaux, la Sécurité sociale, l’émancipation de la femme, le droit à la formation et à la culture. Les militants du Val-de-Marne y ont pris leur part.

    Les éditions de l’Atelier, 2009
    461 p.


     

     

    Vincennes 1934 1er mai, manifestation communiste. Cliquer pour agrandir

    Vincennes 1er mai 1934, manifestation communiste

    source : Gallica. Cliquer sur la photo pour l'agrandir

     


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  • La Babel criminologique.
    Formation et recherche sur le phénomène criminel : sortir de l’exception française ?

    La Babel criminologiquesous la direction de
    Pierre Tournier

    L’Harmattan, 2009
    coll. « Criminologie », 296 p.

    Le 3 février 2009, se sont réunis au siège du CNRS plus de 200 personnes de disciplines académiques, de professions et de sensibilités politiques fort diverses pour débattre, dans le respect de chacune et de chacun des besoins de notre pays en matière de formation et de recherche scientifiques sur le phénomène criminel et son contrôle. Martine Herzog-Evans a bien exprimé les enjeux de cette rencontre : nous ne savons pas nécessairement ce qu’est un criminologue ; il reste à définir ce que devrait être l’enseignement minimal ; nous nous heurtons à de fortes résistances et de la faculté et des praticiens ; nous ne sommes pas au niveau face aux Canadiens ; nous avons à lutter contre le risque de politisation ; mais, dans le même temps, il nous faut éviter tel choix politique ou tel autre ; il y aura une difficile phase de transition, ce qui se manifestera notamment quant à la pratique, quant à l’organisation des études, quant à la recherche et aux thèses ; la tentation de demi-mesures s’est d’ailleurs exprimée ; celle d’imposer un contenu, d’écarter les uns ou les autres, de marquer les territoires aussi, hélas.
    Les communications sollicitées et spontanées reproduites ici devraient aider à la mise en place, dans les mois qui viennent, d’une conférence universitaire de criminologie, permanente, meilleur moyen, sans doute, de conjurer la malédiction qui semble frapper la criminologie en France.
    Contributeurs : Josefina Alvarez, Philippe Bernier, Jean-Michel Bessette, Annie Beziz-Ayache, Philippe Boehler, Claude Bouchard, Jean-Pierre Bouchard­, Stéphane Brézillon, Robert Cario, Jocelyne Castaignède, Jean Danet, Christian Demonchy, Frédéric Diaz, Isabelle Drean-Rivette, Jacques Faget Aurélie Gauthier, Didier Guerin, Luc Hébert, Martine Herzog-Evans, Astrid Hirschelmann-Ambrosi, Charles-Édouard Jeanson, Mohamed Jaouhar­, Lucie Jouvet, Anne-Marie Klopp, Alain Laquieze, Eric Marlière, Philip Milburn, Virginie Prud’homme, Christian-Nils Robert, Jean-Louis Senon­, Nicolas Queloz, Pierre V. Tournier, Jean-Luc Viaux et Loick M. Villerbu­.


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