• L’économie faite homme. Acteurs, entreprises et institutions de l’économie.
    Mélanges offerts à Alain Plessis

    L’économie faite homme. Acteurs, entreprises et institutions de l’économiesous la direction d’Isabelle Lespinet-Moret
    et Olivier Feiertag

    Genève, Droz, 2010
    coll. «Publications d’histoire économique et sociale internationale »
    16 x 24 cm, 588 p.

    issn : 1422-7630
    isbn : 978-2-600-01459-5
    prix : 56,05 €

    Ce volume de mélanges témoigne de l'influence que les recherches et le magistère d’Alain Plessis exercent sur l’histoire économique et sociale en France et dans le monde.

    Trente contributions illustrent la vitalité et la fécondité de cette approche qui revendique à sa façon l’héritage de l’école des Annales mais intègre aux méthodes proprement historiques les problématiques les plus actuelles de la sociologie économique, de l’anthropologie historique, de l’économie de l’information ou encore de l’économie des institutions.

    Les analyses portent principalement sur les acteurs, les entreprises et les institutions de l’économie de la période contemporaine, de la fin du XVIIIe siècle à nos jours. Les banques et les banquiers, la monnaie et le crédit, qui sont au cœur des travaux d’Alain Plessis, sont au centre de ce livre, mais l’État, les grandes entreprises, les ouvriers et les employés sont aussi traités.

    Alors que les faits économiques et financiers semblent, aujourd’hui plus que jamais, déterminer les évolutions historiques, les études ici réunies démontrent que la raison économique n’existe pas à l’état pur et que l’économie, réalité tout autant sociale que politique et même culturelle, n’est rien sans les hommes et les femmes qui la font vivre et en vivent.


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  • L'Office du travail, 1891-1914
    La République et la réforme sociale

    L'Office du travail, 1891-1914Isabelle Lespinet-Moret

    PUR, coll. «  Pour une histoire du travail », 2007
    16,5 x 24 cm, 374 p.

    isbn : 978-2-7535-0445-5
    prix : 19 €

    Créé en 1891, l’Office du travail sert de matrice au Ministère, sans pour autant se confondre avec celui-ci créé en 1906. L’Office s’affirme comme un laboratoire de la régulation sociale. Par ses enquêtes et ses statistiques, il met à disposition des législateurs, des syndicalistes et des réformateurs des connaissances très précises sur le travail, la production et les relations sociales, afin de préparer la réforme sociale. Il incarne le compromis élaboré entre libéraux, catholiques sociaux, radicaux et socialistes pour apporter une solution à la question du travail.


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  • L’Organisation internationale du travail
    origine - développement - avenir

    L’Organisation internationale du travailIsabelle Lespinet-Moret, Vincent Viet (dir.)

    Presses universitaires de Rennes
    coll. «  Pour une histoire du travail », 2011
    16,5 x 24 cm, 216 p.

    isbn : 978-2-7535-1286-3
    prix : 18 €

    Issu d’un colloque international qui a réuni des historiens, sociologues, politistes, juristes et économistes, cet ouvrage propose une lecture originale du devenir de la seule organisation internationale de la Société des Nations ayant survécu aux chocs de la grande crise et de la Deuxième Guerre mondiale, l’OIT. Ses auteurs s’affranchissent, en effet, d’une histoire officielle, encline à valoriser la singularité pérenne de l’Organisation dans son environnement « inter-national », pour se concentrer sur la fabrication et l’usage des normes, dont la mise au point, la circulation et la diffusion ont été favorisées par une nébuleuse d’experts et par des médiations qui débordent les frontières politiques traditionnelles. C’est, du même coup, le fonctionnement transnational d’une institution « sans terre » (Albert Thomas), née au milieu d’États souverains, qui se dévoile. La première partie de l’ouvrage s’intéresse aux « gens de l’OIT », c’est-à-dire à des personnes, groupes et réseaux d’experts ayant concouru à la définition des normes. Axée sur la « diplomatie du travail », la seconde prend en compte les médiations individuelles et institutionnelles qui permettent de comprendre les mécanismes transnationaux d’appropriation et de diffusion des normes promues par l’Organisation. La dernière partie envisage, dans une perspective dynamique, la façon dont l’OIT a élargi sa zone d’influence et son pouvoir normatif en entreprenant la « conquête » de nouvelles frontières et populations.


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