• Nogent-sur-Marne. Cité modèle
    Histoire d'une banlieue résidentielle aux XIXe-XXe siècles

    Nogent-sur-Marne. Cité modèle

    Emmanuel Bellanger et Julia Moro

    Paris, La Découverte, coll. «Carré», janvier 2017
    21 X 30 cm • 224 p. illustrées

    ISBN : 978-2-37368-027-0
    prix : 29,90 €

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    Ce livre retrace l’histoire d’une cité modèle de la banlieue résidentielle et met en perspective les transformations d’un territoire de l’entre soi bourgeois, métamorphosé par l’urbanisation. Nogent-sur-Marne est en effet l’exemple d’une forme citadine typique des grandes agglomérations de la veille Europe, où les résidents ont veillé à préserver l’esprit originel de la villégiature. Dans le Grand Paris des années 1900, ou dans celui des années 2000, la ville incarne la vie résidentielle dans une métropole où s’enracinent les disparités sociales et les ségrégations territoriales. Mais Nogent, comme toutes les villes bourgeoises des bords de Marne, fut aussi l’eldorado des classes laborieuses porté à l’écran en 1929 par Marcel Carné. On l’oublie parfois mais cette ville a aussi été la cité d’accueil de populations venues d’ailleurs, à jamais attachées à la « Ritalie nogentaise » de François Cavanna.

    L’histoire de ce territoire révèle également l’ambivalence des relations qu’entretiennent les banlieues avec leur capitale. Lorsque la banlieue rouge entretient un rapport conflictuel avec sa puissante voisine ombrageuse, la ville de Nogent s’efforce de devenir un véritable « petit Paris », qui célèbre chaque année la fête du « Petit vin blanc » où se pressent toutes les vedettes du moment, de Line Renaud et Annie Cordy à Yvette Horner. Ce livre s’inscrit dans la tradition des monographies communales mais il dévoile aussi les contrastes et les dynamiques qui font et défont les mondes de la ville métropole.

    Emmanuel Bellanger est chercheur au CNRS, Centre d’histoire sociale du XXe siècle de l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Ses travaux portent sur l’histoire des banlieues, l’histoire du Grand Paris et l’histoire des politiques urbaines. Il est corédacteur en chef de la revue Métropolitiques et membre du laboratoire d’excellence LabEx DynamiTe. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire de la mort, l’histoire de l’assainissement des villes et l’histoire des élites urbaines. Son dernier livre retrace l’histoire de la « banlieue rouge » au XXesiècle (Créaphis, 2016).

    Julia Moro est archiviste au département du Val-de-Marne et doctorante en histoire contemporaine au Centre de recherche en histoire européenne comparée (CRHEC) à l’Université Paris-Est Créteil. Elle a dirigé avec Emmanuel Bellanger une anthologie sur l’histoire du Val-de-Marne (Éditions de l’Atelier, 2014).

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  • Contribution à une histoire de la modernité musicale
    Le festival Angers, Musiques du XXe siècle (1983-1990)

    Contribution à une histoire de la modernité musicale, par Cédric ThénardCédric Thénard

    Paris, L'Harmattan, janvier 2017
    collection « Univers musical »
    406 pages

    isbn : 978-2-343-10841-4
    prix : 35 €

    En 1982, la musique contemporaine s’enrichit d’un nouveau festival, Angers, Musiques du XXe siècle, imaginé par des acteurs culturels angevins et soutenu par Maurice Fleuret, Directeur de la musique.

    L’année suivante, l’Intercontemporain inaugure la première édition. Sept ans durant, le compositeur Roger Tessier programme un nombre impressionnant de compositeurs, proposant au final un vaste panorama de la musique contemporaine. L’événement devient un rendez-vous incontournable de la création, un moment d’effervescence et de découvertes où se croisent curieux, amateurs et spécialistes. Très vite, le Festival revêt une dimension nationale et internationale.

    Pour la première fois, un ouvrage fait revivre cette aventure marquante de l'histoire de la modernité musicale.

    L'auteur  – Doctorant en histoire contemporaine à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Cédric Thénard a suivi un double cursus de musicologie et d’histoire. Il a travaillé sous la direction de Danièle Pistone et Pascal Ory. Ses recherches doctorales, dirigées par Françoise Taliano-Des Garets, se concentrent sur les politiques culturelles à Angers de 1945 aux années 1990. Il enseigne actuellement dans un lycée à Angers.

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  • La cuisine en spectacle
    Les émissions de recettes à la télévision, 1953-2012

    par Olivier Roger

    Paris, INA éditions, coll. « Médias et Humanités »
    156 pages / novembre 2016
    isbn : 978-2-86938-238-1
    prix public : 16 €

    Étudiées pour la première fois depuis l’âge expérimental de la télévision dans les années 1950 jusqu’au moment où la cuisine connaît une forte médiatisation au début des années 2010, les « émissions de recettes » sont un excellent terrain d’observation des changements connus par l’univers de la télévision et de la cuisine tout au long de cette période.

    Les grandes figures qui se sont succédées à l’antenne – telles que Raymond Oliver, Maïté, Joël Robuchon ou encore Cyril Lignac – ont contribué à faire évoluer le format des démonstrations culinaires de la leçon magistrale à la mise en scène de l’accomplissement de défis.

    Faire l’histoire des émissions de recettes, c’est aussi voir quel éclairage elles portent sur l’évolution des façons de faire la cuisine et de manger en France pendant plus d’un demi-siècle. Les recettes proposées par les différents programmes sont révélatrices des changements intervenus dans les cuisines des grands restaurants et des familles françaises, au rythme de la diffusion de modes culinaires, de l’industrialisation de l’alimentation et de l’ouverture croissante à l’exotisme, entre autres. Dans le même temps, l’image des grands chefs s’est transformée, et faire la cuisine a partiellement cessé d’être une corvée pour devenir un loisir.

    Prenant en compte une cinquantaine de programmes, l’ouvrage évoque les émissions d’anthologie et celles qui sont aujourd’hui plus ou moins oubliées. Leur variété montre que la télévision fait de la cuisine un spectacle sans cesse renouvelé, qui s’adapte aux attentes de chaque époque.

    Olivier ROGER est élève du département d’Histoire de l’École normale supérieure (Paris) et ancien élève du master « Histoire et audiovisuel » de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.


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  • Gestapo & polices allemandes
    France, Europe de l'ouest, 1939-1945

    Gestapo & polices allemandessous la direction de
    Patrice Arnaud et Fabien Théofilakis

    Paris, CNRS Éditions, janvier 2017
    150 x 230 mm • 277 pages

    isbn 978-2-271-08945-8
    issn 2103-4451
    prix :25 €

    Des hommes en imperméables de cuir surgissant d'une cylindrée noire, le supplice de la « baignoire » et autres tortures, la déportation des résistants et de la population juive, les exécutions sommaires de l'année 1944: la Gestapo. Au-delà de ces images, qui étaient ces hommes qu'on imagine assistés dans leurs basses besognes par des collaborateurs français tel le Lucien Lacombe de Louis Malle?

    L'ambition de cet ouvrage qui s'appuie sur les recherches d'une jeune génération d'historiens internationaux est d'offrir pour la première fois en France une synthèse sur cet acteur central de la répression et de la Collaboration. Les auteurs questionnent aussi bien le recrutement que le mode de fonctionnement de la police allemande, le rôle de ses auxiliaires nationaux ou encore l'activité des tribunaux militaires d'après-guerre et la stratégie de défense des inculpés jusqu'au procès Eichmann en 1961. S'inscrivant dans une perspective résolument transnationale, ils replacent le cas français dans un cadre européen et s'interrogent sur les points communs comme les divergences d'un espace à l'autre d'une administration qui marqua durablement l'Europe à l'heure allemande.

    les auteurs
    Patrice Arnaud, professeur d'histoire-g
    éographie au lycée Carnot (Paris XVIIe), agrégé et docteur en histoire, a notamment publié Les STO. Histoire des Français requis en Allemagne nazie (2010, réédition « Biblis » 2014).

    Fabien Théofilakis, agrégé d'histoire, est maître de conférences à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne. Il a notamment publié Les Prisonniers de guerre allemands, France (1944-1949). Une captivité de guerre en temps de paix (2014) et a codirigé La Captivité de guerre au XXe siècle : des archives, des histoires, des mémoires (2012).


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  • Les socialistes français à l'heure de la Libération
    Perspectives française et européenne, 1943-1947

    Les socialistes français à l'heure de la Libérationsous la direction de Noëlline Castagnez, Frédéric Cépède, Gilles Morin et Anne-Laure Olivier

    Paris, L'Ours, décembre 2016
    160 x 240 mm • 328 p.

    isbn : 978-2-911518-08-9
    prix : 25 €

    À la Libération, les socialistes vivent une situation paradoxale. Ils peinent à faire reconnaître leur rôle dans la Résistance face aux gaullistes et aux communistes au point de perdre la bataille de la mémoire, alors qu'ils semblent imposer leurs idées économiques et sociales. De retour de déportation en mai 1945, Léon Blum se réjouit de trouver « le socialisme maître de l'heure ». Pourtant, ce diagnostic, longtemps repris par les historiens eux-mêmes, masque une réalité beaucoup plus nuancée.

    Cet ouvrage étudie ce moment singulier. Il scrute moins le Parti socialiste en tant que tel que la place occupée peu à peu par ses hommes au sein des pouvoirs qui se réorganisent au sortir de la guerre : exécutif, législatif, judiciaire et médiatique. Il porte également son regard sur les « expériences » socialistes, social-démocrates, et travaillistes qui sont tentées en Europe, et observe la circulation des idées et des « modèles » dans cette période de « restauration » de la République en France et de la démocratie en Europe.

    Sur des questions aussi diverses que les institutions, l'épuration, la place des femmes, le rôle de l'information, les choix économiques, le modèle social, ou l'école... les socialistes agissent d'abord en républicains. Ont-ils alors manqué les rendez-vous de la Libération avant que la gauche ne soit déchirée par la guerre froide ?

    Contributions de : Alain Bergounioux, Agathe Bernier-Monod, Gérard Bossuat, NoëUine Castagnez, Frédéric Cépède, Christian Chevandier, Isabelle Clavel, Fabien Conord, Michel Dreyfus, Ismail Ferhat, Marion Fontaine, Mathieu Fulla, Yves Guillauma, Éric Jabbari, Edouard Lynch, Robert Mencherini, Gilles Morin, Anne-Laure Ollivier, Nicolas Patin, François Prigent, Nicolas Roussellier,Jens Spath, Gilles Vergnon, Christine Vodovar, Olivier Wieviorka et Michelle Zancarini-Fournel.


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  • 2016

    Patrice Chéreau en son temps

     

     


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  • Étudiants africains en mouvements.
    Contributions à une histoire des années 1968

    Etudiants africains en mouvements. Contributions à une histoire des années 1968sous la direction de 
    Françoise Blum, Pierre Guidi et Ophélie Rillon

    Paris, Publications de la Sorbonne, janvier 2017
    coll. « Histoire contemporaine, 16 »
    240 x 160 mm, 368 p. ill.

    isbn-10 2-85944-978-7
    isbn-13 978-2-85944-978-0
    GTIN13 (EAN13) 9782859449780
    prix : 25 €

    liens et plates-formes sur lesquels le film du CHS est accessible.

    Outre Youtube : https://youtu.be/NCgor1ouc4Y et la page CHS correspondante http://chs.univ-paris1.fr/spip.php?article993

    Deux autres copies sont en ligne sur Archive.org et CanalU. Ces copies intègrent de très légères modifications sur la fin (sur la séquence Françoise et la séquence Ophélie, quelques images en plus et un mot en moins, 1968)

    Archive.org : https://archive.org/details/AfriqueCongoBrazzaville19631968

    Il est possible de télécharger le fichier mp4 depuis ce site de sauvegarde, pour vos archives individuelles (clic droit "enregistrer le lien sous" sur MPEG4, à droite (taille HD = 4 Go)

    CanalU : https://www.canal-u.tv/video/chs/afrique_histoire_des_annees_1968.37031

    Télécharger « Etudiants_Abstracts.pdf »

    Ce livre propose une analyse inédite des années 1968 vues du continent africain, en examinant les pratiques militantes, les circulations ainsi que les transferts politiques et culturels qui ont nourri les révoltes africaines post-coloniales des décennies 1960 et 1970. Revisitant la chronologie mondiale des années 1968, les études ici réunies travaillent les décalages chronologiques qu'illustre chaque situation nationale. Tant pour l'Afrique du Nord que pour l’Afrique subsaharienne, ces décennies ont été celles de la construction de nouvelles nations en un laboratoire expérimental complexe, celles aussi de multiples mouvements sociaux et politiques, longtemps réduits par une imagerie d’Épinal à des successions de coups d’État militaires. Centré sur les mouvements étudiants, sans perdre de vue leurs connexions avec d’autres groupes sociaux, cet ouvrage offre plusieurs lectures d’un phénomène générationnel caractérisé par le désenchantement politique, plus ou moins aigu selon les régimes en place. Ce faisant, les contributions utilisent un levier qui n’exclut pas l’analyse de la complexité sociale sur le terrain. En plaçant au cœœur de leur analyse les étudiants, ces textes donnent accès à des révoltes souvent plurielles, et contribuent à inscrire l’histoire sociale de l’Afrique contemporaine dans la perspective globale des années 1968.

    table des matières

    Préface Francoise Raison-Jourde

    Avant-Propos Michelle Zancarini-Fournel

    Introduction Françoise Blum, Pierre Guidi et Ophélie Rillon

    La fabrique de la nation

    Indépendance, nation, révolution : les enjeux du « complot des enseignants » de 1961 en Guinée
    Céline Pauthier

    Autonomous Youth Organizations' Conquest of Political Power in Congo-Brazzaville, 1963-1968
    Matt Swagler et Héloïse Kiriakou

    Double protestation et rupture politique : contribution à l’étude du « 68 égyptien », Didier Monciaud

    1965-1971 en Algérie. Contestation étudiante, parti unique et enthousiasme révolutionnaire
    Malika Rahal

    De l’université au maquis. Les militants étudiants engagés dans la guérilla de l’armée nationale de résistance pendant la guerre civile de 1981-1986 en Ouganda, Pauline Bernard

    Transformer la société, imaginer l’école, réinventer les luttes

    Cinéphilie et engagement estudiantin en Tunisie durant les années 1968, Morgan Corriou

    Le Mai dahoméen : mouvement étudiant pour une université au Dahomey (Bénin), Aimé Hounzandji

    Mobilisations des scolaires et des étudiants nigériens dans les années 1957-1974 : imaginaires, enseignement supérieur et « extérieur », Tatiana Smirnova

    Sekoly vaovao : de l’espoir d’une « école nouvelle » en Mai 1972 à Madagascar, Irène Rabenoro

    Quand les filles s’en mêlent. Le mouvement étudiant à l’épreuve des rapports de genre au Mali (1977-1980), Ophélie Rillon

    Student Activism and the Birth of the Tunisian Human Rights Movement, 1968-1978, Burleigh Hendrickson

    Entre mouvement étudiant et révolte paysanne : la campagne d’éradication des voleurs dans le sud de l’Éthiopie (1970), Pierre Guidi

    Diasporas : connexions et circulations

    Ce que les indépendances firent à la FEANF : des étudiants en diaspora face à leurs États, Françoise Blum

    Sawaba’s Maquis in Niger and its Students in Eastern Europe, 1958-1969, Klaas van Walraven

    Engagements politiques et mobilisations des étudiants africains en URSS (1960-1974), Constantin Katsakioris

    En guise de conclusion
    Les trois âges du mouvement étudiant dans les pays d’Afrique subsaharienne francophone, Pascal Bianchini

    Bibliographie générale • Sigles • Index noms de personnes • Index noms de lieux • Les auteurs


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  • Les Couleurs de la France

    Les Couleurs de la Francepar Jérôme Serri, Pascal Ory
    et Michel Pastoureau

    Paris, Hoëbeke, novembre 2016
    25 x 23 cm, 168 p.

    isbn : 9782842305727

    prix : 34 €

     lien vers l'éditeur

    Notre drapeau tricolore est l’emblème de deux révolutions, politique et esthétique, toutes deux de portée universelle. Si l’idéal républicain a, en effet, fait rêver le monde depuis Paris, la peinture moderne avec ses trois moments, impressionnisme, fauvisme, cubisme, nés tous trois à Paris, a fait quant à elle la renommée des musées du monde. L’insistance avec laquelle les plus grands noms de l’art moderne en firent le sujet de leurs tableaux mérite d’être soulignée. Plus de 120 toiles chantent les couleurs de notre République, sous les pinceaux de nos plus grands peintres tels Boudin, Manet, Monet, Renoir, Sisley, Caillebotte, Pissarro, Van Gogh, Seurat, Maximilien Luce, le Douanier Rousseau, Maurice Denis, Derain, Dufy, Léger, Picasso, Roger de La Fresnaye, Utrillo, Lapicque, Braque, Poliakoff, et d’autres encore. En introduction, Michel Pastoureau traite de l’origine incertaine du drapeau tricolore et Pascal Ory de l’histoire mouvementée de son enracinement. Quant à Jérôme Serri, qui a aussi rédigé l’ensemble des commentaires sur les œuvres, il nous fait découvrir comment notre emblème national symbolise une révolution esthétique.  

    Auteurs :
    Jérôme Serri : ancien directeur du Fonds régional d’art contemporain d’Ile de France, il collabore régulièrement au magazine Lire en tant que critique d'art. Il fut commissaire de plusieurs expositions sur Roland Barthes et André Malraux. À l’origine de ce livre, il développe l’idée de la double révolution française politique et culturelle.
    Pascal Ory : enseignant agrégé d'histoire, docteur ès lettres et sciences humaines, il est considéré comme l’un des meilleurs historiens de la seconde guerre mondiale et de l’histoire culturelle contemporaine.
    Michel Pastoureau est l’un des plus grands et célèbres historiens médiévistes, spécialiste de la symbolique des couleurs, des emblèmes et de l’héraldique. En 2010, il reçoit le prix Médicis essai pour son ouvrage Les Couleurs de nos souvenirs.


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  • Travail, travailleurs et ouvriers d'Europe au XXe siècle

    sous la direction de
    Nicolas Hatzfeld, Michel Pigenet
    et Xavier Vigna

    Dijon, Éditions universitaires de Dijon
    col. "Histoires", oct. 2016
    359 p.

    isbn 978-2-36441-185-2
    prix : 20€

    Ouvriers et travailleurs sont des figures bien connues, mais leurs contours n'ont cessé d'évoluer aux XIXe et XXe siècles en Europe. À partir d'un réexamen de la manière dont on a écrit leur histoire, le propos de cet ouvrage ambitieux est de redessiner ces figures. Rassemblant une vingtaine des meilleurs spécialistes de huit pays, le livre montre sous un jour nouveau ces hommes et ces femmes, engagés dans des métiers et des activités exigeantes, à travers des territoires, depuis les Asturies jusque dans la vallée de la Clyde écossaise, ou des thématiques, la santé ou le chômage, les statuts ou les mobilisations. Par là, en même temps qu'une histoire plurielle du travail se dessine, de nouvelles pistes apparaissent pour continuer à étudier celles et ceux qui constituent les classes subalternes de nos sociétés.

    Ont contribué à l'ouvrage : Samia Beziou. Francine Boue, Cristina Borderias, Anne-Sophie Bruno, Christian Chevandier, Jean-Claude Daumas, Père Gabriel, Eric Geerkens, Marion Fontaine, Nicolas Hatzfeld, Ad Knotter, Laure Machu, Arthur Me Ivor, Stefano Musso, Anna Pellegrino, Michel Pigenet, Ferruccio Ricciardi, Tyler Stovall, Dietmar Suss. Marcel Van Der Linden, Ruben Vega, Xavier Vigna


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  • Wartime Captivity in the 20th Century. 
    Archives, Stories, Memories

    Wartime Captivity in the 20th Century. Archives, Stories, Memories, par Fabien Théofilakis et Anne-Marie PathéEdited by Anne-Marie Pathé and Fabien Théofilakis
    Translated by Helen McPhail

    New York/ Oxford, Berghahn, août 2016
    Series Volume 19, Contemporary European History  
    344 pages, 6 illus., bibliog., index

    isbn  978-1-78533-258-6 
    eisbn 978-1-78533-259-3 eBook

    prix : $130.00/£85.00 
    lien vers l'éditeur

    Long a topic of historical interest, wartime captivity has over the past decade taken on new urgency as an object of study. Transnational by its very nature, captivity’s historical significance extends far beyond the front lines, ultimately inextricable from the histories of mobilization, nationalism, colonialism, law, and a host of other related subjects. This wide-ranging volume brings together an international selection of scholars to trace the contours of this evolving research agenda, offering fascinating new perspectives on historical moments that range from the early days of the Great War to the arrival of prisoners at Guantanamo Bay.

     

    les auteurs 

    Fabien Théofilakis, Ph.D, has published several articles and a monograph (Les prisonniers de guerre allemands en France, 1944-1949, Éditions Fayard, 2014) on wartime captivity, among other topics. His forthcoming book project uses Adolf Eichmann’s notes from 1960-61 to revisit his trial in Jerusalem. Since September 2014, he has been a DAAD visiting professor at the University of Montreal and a member of the Canadian Center for German and European Studies.

    Anne-Marie Pathé is Director of the Centre des archives in the Institut d’histoire du temps présent (IHTP-CNRS). Her previous publications include an edition of Jours de guerre. Ma vie sous l’Occupation by Berthe Auroy (co-edited, Éditions Bayard, 2008) and Archives d’une captivité, 1939-1945. L’évasion littéraire du Capitaine Mongrédien (co-edited, Éditions Textuel, 2010).

    la traductrice

    Helen McPhail is a non-fiction translator specialising in the social history of the First World War period and other conflicts of the twentieth century. She is also the author of The Long Silence, a brief account of civilian life in occupied northern France in 1914-1918.


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